Le capitaine Max-Alain Gradel a félicité le Président de la République, Alassane Ouattara lors de la cérémonie d’hommage à l’endroit des Eléphants de Côte d’Ivoire ce mardi 13 février au Palais Présidentiel au Plateau. Grâce un message fort de sens du Chef de l’Etat, l’équipe nationale a su avoir des ressources nécessaires pour arriver loin et décrocher le trophée de champion d’Afrique.
Max-Alain Gradel : ‘’Ce que nous avons ressenti (…) C’était les mots d’un père, un père aimant, qui donne de la confiance’’
La Côte d’Ivoire était rassemblée ce mardi 13 février autour des Eléphants au Palais Présidentiel au Plateau pour leur rendre hommage après leur brillante victoire face aux Super Eagles du Nigéria en finale de la CAN 2023. Ce qui fait désormais des coéquipiers du capitaine Max-Alain Gradel les champions d’Afrique. Après la décoration de toute l’équipe, du staff et des membres de la FIF et avant l’adresse du Président de la République de Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara, le plus âgé des joueurs de la sélection a pris la parole.
Dans son intervention à l’endroit du Premier supporter des Eléphants, les mots à lui adressé sont lourds de sens et d’enseignement. Le latéral gauche, Max-Alain Gradel n’a pas manqué de remercier le Chef de l’Etat qui les a galvanisé après l’humiliation qu’ils ont subi face à la Guinée-Equatoriale lors du dernier match de poule. Mais, au bord de l’élimination, ils ont su compter sur le message du Président Alassane Ouattara pour rebondir de forte belle manière après leur repêchage. ‘’Un proverbe japonais dit : on apprend peu par la victoire, mais beaucoup par la défaite. Nous avons énormément appris au soir du 29 janvier, où nous perdions face à la Guinée Équatoriale. La chose la plus forte et la plus difficile était que nous avons apprise, c’est que nous étions seuls face à notre destin. Nous étions pris entre le choc de la défaite et celui de la colère de nos supporters. En dehors de nos familles, tout le monde nous avait tourné le dos. Plus personne ne cherchait à nous rencontrer, à nous appeler ou même à prendre de nos nouvelles. Monsieur Idriss Diallo nous demandait de garder la foi, de s’accrocher à cette lueur d’espoir de qualification qui existait’’, dit-il d’entrée.
Il a continué pour dire : ‘’Il y a eu ce message que vous (Le Président de la République) avez posté. Ce message qui disait de ne pas se décourager et que vous avez la certitude que la Côte d’Ivoire aura la CAN une troisième fois très bientôt. Ce que nous avons ressenti ce ne sont pas les mots du Président de la République ou du Chef de l’Etat. C’était les mots d’un père, un père aimant, qui donne de la confiance, parce qu’il fait confiance. Ces mots ont été une bouffée d’air frais chacun d’entre nous. Dans notre langage, vous avez créé quelque chose. Je voudrais au nom de mes camarades ici présents vous dire merci. Merci pour ce que vous avez dit et le moment que vous avez choisi pour le dire. Dans cette équipe des Eléphants, vous avez dans cette équipe des enfants issus de toutes les régions de la Côte d’Ivoire’’.
Bien plus, il y avait une solidarité sans pareil dans le groupe des hommes du coach Emerse Faé. ‘’Nous avons montré à la Côte d’Ivoire qu’une Côte d’Ivoire unie et capable de beaucoup de choses. Dans l’histoire de cette CAN, il y a plusieurs petites histoires. Vous connaissez celle de Haller (Sébastien), d’Adingra (Simon), de Kessié (Franck), de Aurier (Serge), du coach Faé (Emerse). Peut-être moins de Evan Ndicka, de Seko Fofana, de Nicolas Pépé, de Oumar Diakité, Jean-Michael Séri. Mais, celle que nous avons tous en commun, c’est l’histoire d’un groupe de joueurs, d’encadreurs, staff technique et fédération qui se sont retrouvés au fond d’un gouffre. Un groupe d’hommes et de femmes qui ont appris que pour assumer leur destin, pour faire fasse à leur responsabilité (…) Un groupe qui savait qu’il avait besoin du soutien de son Président de la République’’, ajoute-t-il. Avant de poursuivre : ‘’Vous avez créé quelque chose de fort en nous. Notre responsabilité est de faire en sorte que cet esprit, ces valeurs soient préservés, transmis de génération en génération. C’est un héritage comme le président Idriss Diallo l’a dit : ‘’Nous sommes votre commando’’. A vos ordres pour la prochaine mission’’.