La Côte d’Ivoire vient de franchir une étape décisive dans son développement énergétique. En effet, Eni Côte d’Ivoire et Petroci Holding ont annoncé le 28 décembre dernier le lancement de la deuxième phase d’exploitation du gisement pétrolier Baleine. Cette nouvelle étape, fruit d’une collaboration étroite avec le gouvernement, porte ses fruits sur les blocs CI-101 et CI-802.
Côte d’Ivoire: une production pétrolière record grâce à une technologie de pointe
Grâce à cette avancée majeure, la production quotidienne de pétrole brut du gisement Baleine a atteint un niveau record de 60 000 barils. Parallèlement, la production de gaz naturel s’élève à 70 millions de pieds cubes par jour. Cette performance est rendue possible grâce à l’utilisation d’une unité flottante de production, de stockage et de déchargement (FPSO) nommée Petrojarl Kong, spécialement conçue pour traiter et stocker le pétrole brut.
Le pétrole extrait sera exporté via le FSO Yamoussoukro, tandis que le gaz naturel sera acheminé vers les centrales électriques par le réseau de gazoducs existant. Cette chaîne logistique optimisée permet une exploitation efficace des ressources, minimisant les délais et les coûts.
Les perspectives pour le gisement Baleine sont extrêmement prometteuses. Les études en cours sur la phase 3 du projet laissent envisager une production totale pouvant atteindre 150 000 barils de pétrole brut et 200 millions de pieds cubes de gaz par jour. Cette croissance significative positionnera la Côte d’Ivoire comme un acteur clé dans le secteur des hydrocarbures en Afrique de l’Ouest.
Ce succès est le fruit d’une collaboration étroite entre les entreprises privées et l’État ivoirien, qui a fait de l’exploitation de ses ressources naturelles un levier essentiel pour son développement économique. Le démarrage de la deuxième phase d’exploitation du gisement Baleine marque une nouvelle étape dans l’histoire énergétique de la Côte d’Ivoire. Ce projet non seulement renforce la sécurité énergétique du pays et répond aux besoins croissants du secteur industriel, mais contribue également à diversifier l’économie et à créer de nouvelles opportunités d’emploi.
Un impact positif sur l’économie ivoirienne
Cette nouvelle dynamique dans le secteur pétrolier ivoirien devrait avoir des répercussions positives sur l’économie du pays. En effet, l’augmentation de la production et des exportations d’hydrocarbures devrait générer des revenus supplémentaires pour l’État, lui permettant ainsi d’investir davantage dans les infrastructures, l’éducation et la santé. De plus, la création de nouvelles entreprises liées à l’industrie pétrolière devrait stimuler l’emploi et favoriser le développement de nouvelles compétences.