La sous-représentation des femmes en Côte d’Ivoire dans la sphère politique persiste. Des obstacles socioculturels, économiques et institutionnels entravent leur pleine participation. La présidente du Conseil national des droits de l’homme (CNDH), Namizata Sangaré, a souligné cette réalité lors des « Causeries de l’AIP ».
Côte d’Ivoire : 6% de femmes élues, les chiffres choc de la politique ivoirienne
La loi de 2019 impose un quota de 30 % de femmes sur les listes électorales. Cependant, son application reste insuffisante. Les femmes en Côte d’Ivoire ne représentent que 18 % au sein du gouvernement, 13 % à l’Assemblée nationale, 12 % au Sénat, 7,37 % parmi les maires et 6 % dans les conseils régionaux. « Il est impératif qu’en 2025, cette loi soit respectée et que toutes les dispositions nécessaires soient prises pour garantir la présence des femmes dans les instances électorales », a insisté Mme Sangaré.
Les freins à l’ascension politique des femmes sont multiples. Les stéréotypes et le poids des traditions persistent. Les violences, les intimidations et les pressions familiales découragent de nombreuses femmes. « Une candidate nous racontait qu’à l’Ouest du pays, chaque jour prévu pour sa campagne coïncidait avec la sortie d’un masque sacré interdit aux femmes », a illustré la présidente du CNDH. Les inégalités économiques et éducatives constituent également un facteur limitant. Selon le Recensement général de la population et de l’habitat (RGPH) 2021, 57,5 % des femmes en Côte d’Ivoire sont analphabètes. En milieu scolaire, les grossesses précoces brisent le parcours de nombreuses jeunes filles, avec 4 137 cas recensés en 2023-2024.
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Des actions concrètes pour l’avenir
Face à ces défis, le CNDH a mis en place un programme de formation et de coaching pour les femmes engagées en politique. « Pour les prochaines élections législatives, nous avons ciblé 150 femmes que nous accompagnons afin qu’elles osent franchir le pas », a conclu Mme Sangaré. L’objectif est de renforcer les capacités des femmes et de les soutenir dans leur parcours politique.
La présidente du CNDH a souligné l’importance de la participation des femmes à la vie politique. Elle a appelé à une prise de conscience collective pour lever les obstacles qui entravent leur pleine participation. Le CNDH entend poursuivre son action pour promouvoir l’égalité des genres et renforcer la présence des femmes dans les instances de décision.
La sous-représentation des femmes en Côte d’Ivoire dans la sphère politique persiste. Des obstacles socioculturels, économiques et institutionnels entravent leur pleine participation. La présidente du Conseil national des droits de l’homme (CNDH), Namizata Sangaré, a souligné cette réalité lors des « Causeries de l’AIP ».
Des chiffres alarmants
La loi de 2019 impose un quota de 30 % de femmes sur les listes électorales. Cependant, son application reste insuffisante. Les femmes ne représentent que 18 % au sein du gouvernement, 13 % à l’Assemblée nationale, 12 % au Sénat, 7,37 % parmi les maires et 6 % dans les conseils régionaux. « Il est impératif qu’en 2025, cette loi soit respectée et que toutes les dispositions nécessaires soient prises pour garantir la présence des femmes dans les instances électorales », a insisté Mme Sangaré.
Les freins à l’ascension politique des femmes sont multiples. Les stéréotypes et le poids des traditions persistent. Les violences, les intimidations et les pressions familiales découragent de nombreuses femmes. « Une candidate nous racontait qu’à l’Ouest du pays, chaque jour prévu pour sa campagne coïncidait avec la sortie d’un masque sacré interdit aux femmes », a illustré la présidente du CNDH. Les inégalités économiques et éducatives constituent également un facteur limitant. Selon le Recensement général de la population et de l’habitat (RGPH) 2021, 57,5 % des femmes en Côte d’Ivoire sont analphabètes. En milieu scolaire, les grossesses précoces brisent le parcours de nombreuses jeunes filles, avec 4 137 cas recensés en 2023-2024.
Des actions concrètes pour l’avenir
Face à ces défis, le CNDH a mis en place un programme de formation et de coaching pour les femmes engagées en politique. « Pour les prochaines élections législatives, nous avons ciblé 150 femmes que nous accompagnons afin qu’elles osent franchir le pas », a conclu Mme Sangaré. L’objectif est de renforcer les capacités des femmes et de les soutenir dans leur parcours politique.
La présidente du CNDH a souligné l’importance de la participation des femmes à la vie politique. Elle a appelé à une prise de conscience collective pour lever les obstacles qui entravent leur pleine participation. Le CNDH entend poursuivre son action pour promouvoir l’égalité des genres et renforcer la présence des femmes dans les instances de décision.