La Côte d’Ivoire a collecté 4,6 millions de francs CFA au premier semestre de 2023. Cette somme provient des contraventions issues de la vidéoverbalisation mise en place sur les routes du pays.
Vidéosurveillance : un apport au développement de l’économie de la Côte d’Ivoire
La mise en place de la vidéoverbalisation a porté des fruits financiers pour la République de Côte d’Ivoire. Ayant pour objectif de renforcer la sécurité routière, ce système a été instauré dans le cadre du système de transport intelligent (STI). Par ailleurs, installé depuis 2021, il permet à l’État ivoirien de surveiller à distance les mouvements des motos et voitures afin de les sanctionner en cas d’infraction. Chaque infraction a un coût.
Par exemple, le non-respect des feux tricolores est sanctionné par une amende de 2 000 FCFA, tandis que l’excès de vitesse entraîne une amende de 10 000 FCFA. L’ensemble de ces amendes a permis de récolter un fonds considérable de 4,6 millions FCFA, avec 65 973 usagers de la route sanctionnés en Côte d’Ivoire au premier semestre 2023.
3,9 millions d’infractions en 2024 contre 782 000 en 2023
Le premier semestre de l’année 2024 a enregistré un nombre bien plus élevé de contraventions grâce à la vidéoverbalisation. Ainsi, 3,9 millions d’infractions ont été relevées au premier semestre 2024 contre 782 000 au premier semestre 2023, soit une augmentation de 403,2 %. Toutefois, il est important de souligner qu’au premier semestre 2023, 65 973 usagers de la route avaient été épinglés par la vidéosurveillance.
À la même période en 2024, ce chiffre a chuté de 31 % à 45 542 usagers verbalisés, mais avec un nombre de contraventions multiplié par cinq. Grâce à ce système, la Côte d’Ivoire a également enregistré une baisse des accidents depuis 2021, passant de 14 234 à 13 310.