La PLCC a arrêté deux cybercrimnels communément appelés « brouteurs ». Ceux-ci ont fait plusieurs victimes avec un lourd préjudice financier.
Côte d’Ivoire : La PLCC épingle deux « brouteurs »
Pour se venger de son ancien petit ami AD n’a rien trouvé de mieux que de faire appel à des cybercriminels. Comme le rapporte la Plateforme de lutte contre la cybercriminalité (PLCC), la jeune dame qui n’a pas supporté la rupture d’avec YPA fait appel à des « brouteurs » afin de salir l’honneur et la réputation de son ancien compagnon.
En effet, AD possède des photos et des vidéos de la nudité de son ex-petit ami. Deux années après la rupture, YPA est contacté par un individu via WhatsApp. À sa grande surprise, son interlocuteur lui réclame la somme de 5 000 000 de francs CFA au risque de retrouver les vidéos et les photos de sa nudité sur Internet. YPA n’obéit pas et saisit plutôt la PLCC.
La Plateforme de lutte contre la cybercriminalité, en collaboration avec le Laboratoire de criminalistique numérique (LCN), ouvre enquête. Les recherches conduisent sur la piste des nommés BMO et son complice SA. Les deux individus passent aux aveux. Selon les « brouteurs », AD leur a fait comprendre que YPA est fortuné et il peut payer de l’argent s’ils parvenaient à le faire chanter. C’est ainsi que BMO menaçait de créer un faux compte avec le nom YPA où seraient publiées les photos et le vidéos. SA reconnait avoir fait de nombreuses victimes depuis 2017. Il a réussi à extorquer à peu près 28 000 000 de francs CFA.
AD est activement recherchée. Quant à BMO et SA, ils ont été conduits au parquet pour menace de publication d’images à caractères sexuels sur Internet conformément à l’article 62 de la loi N°2013-451 du 19 juin 2013 relative à la lutte contre la cybercriminalité.