La Côte d’Ivoire poursuit la mise en œuvre de son « programme ambitieux de construction de 25 000 logements » dans le pays. Ainsi, dans le but d’atteindre l’objectif du programme, le pays, à travers Célestin Koalla, directeur général du cadre de vie, annonce la mise en construction de 1 200 nouveaux logements dans la ville d’Akoupé-Zeudji, PK24, le mercredi 26 mars 2025, lors de l’édition 2 de la Matinale du Bâtir.
Côte d’Ivoire, amélioration des conditions de vie de la population en matière de logement
La population de la Côte d’Ivoire est confrontée chaque jour à un manque de logements. Ainsi, avec une augmentation démographique de 10 % chaque année, le pays s’est lancé dans la mise en œuvre du programme ambitieux de construction de 25 000 logements. Ce programme vise à combler le manque de logements. En effet, un nouveau chantier de construction de 1 200 logements est en cours sur le site de PK24 (Akoupé-Zeudji). Ce dernier s’inscrit dans la continuité du programme de construction de logements.
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En outre, ce projet, débuté il y a trois ans, prévoit de mettre 50 % des logements en location-vente pour une période de 25 à 30 ans et l’autre moitié (50 %) en location simple.Par ailleurs, pour atteindre le nombre de logements prévu (25 000), le gouvernement de la Côte d’Ivoire a prévu la construction d’un R+9 dans la ville d’Abidjan pour 20 000 logements en immeubles et d’un R+4 dans les villes de San Pedro, Korhogo, Yamoussoukro et Bouaké.
Toutefois, le pays n’est plus loin de l’objectif de ce programme. D’après le directeur général du cadre de vie, Célestin Koalla, 40 000 unités sont déjà construites, avec la création de nouvelles villes. Parmi ces logements, 4 672 ont été intégrés en 2025 sur différents sites. Il s’agit de 2 707 logements sur les sites de Grand-Bassam et Bingerville, 1 072 à Locodjro et 893 à Songon-Kassemblé.
En revanche, selon Célestin Koalla, pour l’atteinte complète du programme et afin de répondre au déficit urgent de logements qui sévit en Côte d’Ivoire, des défis restent à relever. Ces défis sont, entre autres, liés aux faibles capacités techniques et financières des promoteurs ainsi qu’au faible taux de bancarisation de la population, qui s’élève à 30 %.