L’accord est conclu, à l’issue de la deuxième revue entre le Fonds Monétaire International (FMI) et la Centrafrique. Il concerne précisément, une facilité élargie de crédit au profit de la Centrafrique. La prochaine étape explique le communiqué du Fonds Monétaire International, permet « un décaissement immédiat de 18,60 millions de DTS ». C’est l’équivalent d’environ, « 25 millions de dollars », selon le communiqué.
Cette facilité élargie de crédit va permettre à la Centrafrique, de « répondre à ses besoins persistants de financement de la balance des paiements », explique le Fonds Monétaire International. Elle aidera aussi la Centrafrique, « à poursuivre ses dépenses prioritaires consacrées aux services publics de base », indique le communiqué du Fonds Monétaire International.
Les principaux services de base visés par cet accord concernent spécialement, « les secteurs de la santé et de l’éducation », explique le Fonds Monétaire International. Un précédent appui de l’institution financière avait déjà permis, « d’ancrer d’importantes initiatives en matière de gouvernance » en Centrafrique.
En vue de prendre cette décision, le Fonds Monétaire International explique, que l’économie Centrafricaine « devrait croitre de 1,4% en 2024, soit une hausse par rapport à la croissance de 0,7% enregistrée en 2023 » dans le pays. En plus, « l’inflation devrait graduellement diminuer au cours des années suivantes » en Centrafrique.
Toutes ces projections du Fonds Monétaire International, se reposent « sur l’accélération des reformes du marché des carburants » en Centrafrique, explique l’institution financière. Selon elle aussi, « la mise en œuvre du programme a été dans une large mesure satisfaisante ». Ce résultat satisfaisant explique le Fonds Monétaire International, est obtenu malgré un « contexte important de fragilité et d’incertitude » en Centrafrique.
En parallèle explique le Fonds Monétaire International, les autorités centrafricaines se sont engagées dans « le renforcement continu de la Cour des comptes et de la cellule de renseignement financier » dans le pays. Elles vont aussi, « renforcer davantage les cadres de gouvernance, de transparence et d’intégrité financière » en Centrafrique.
Simultanément à la validation de cet accord, le Fonds Monétaire International, a aussi approuvé, la demande des autorités visant à obtenir une dérogation pour l’inobservation du critère de cumul des arriérés, a expliqué le communiqué. Et pour cause explique le Fonds Monétaire International, « tous les repères structurels, sauf un, ont été atteints » en Centrafrique.
Avec cet accord du décaissement du 1er juillet 2024, le montant de l’aide du Fonds Monétaire International est porté, à 25 millions de DTS soit environ, 65 millions de dollars au profit de la Centrafrique. L’institution financière indique en outre, qu’elle « continuera d’aider le pays à répondre à ses besoins persistants de financement ». En plus, elle va soutenir toutes les politiques de reformes au niveau de la CEMAC afin, de garantir, « l’augmentation des avoirs extérieurs nets de zone » en faveur de la Centrafrique.