Le gouvernement de Côte d’Ivoire a fixé le prix garanti du cacao pour la campagne intermédiaire 2023-2024 à 1 500 FCFA le kilogramme. La décision a été rendue publique par le ministre d’État, ministre de l’Agriculture, du Développement rural et des Productions vivrières, Kobenan Kouassi Adjoumani au cours d’une conférence de presse.
Côte d’Ivoire : le prix du cacao fixé à 1500 le kilogramme FCFA pour 5 mois
Le prix du cacao est désormais connu pour une durée déterminée en Côte d’Ivoire. Le kilogramme du cacao sera vendu à 1500 FCFA pour 5 mois de la période d’avril à septembre. Ce prix représente 64% du prix CAF moyen réalisé, qui est de 2 326 FCFA le kilogramme. À en croire, Kobenan Kouassi Adjoumani, ministre de l’Agriculture « (…) le résultat des ventes par anticipation de la récolte de la période d’avril à septembre 2024 a permis de réaliser un prix CAF moyen de 2 326 FCFA le kilogramme. Sur cette base, l’État de Côte d’Ivoire a décidé de fixer le prix au producteur à 1 500 FCFA le kilogramme, soit 64% du prix CAF de réalisation ».
En effet, cette décision est saluée comme un niveau de prix historiquement élevé pour la filière cacao en Côte d’Ivoire. Le ministre Kobenan Kouassi Adjoumani, a montré lors de la conférence de presse que cette mesure est rendue possible grâce à un système stabilisé basé sur la vente par anticipation d’une partie de la récolte sur les marchés à terme.
En plus, ce système, mis en place depuis 2011, consiste à garantir aux producteurs ivoiriens un revenu stable et rémunérateur malgré les fluctuations des prix internationaux. Par ailleurs, le ministre a rassuré l’opinion publique que « si la dynamique de la hausse des cours mondiaux se maintient ainsi, on aura encore de très bonnes nouvelles à vous annoncer la campagne prochaine ». Il a profité de l’occasion pour saluer la clairvoyance dont le président, Alassane Ouattara a fait preuve pour la filière café-cacao. En clair, la filière café-cacao joue un rôle important dans l’économie ivoirienne. Elle contribue à plus de 40% des recettes d’exportation et à plus de 15% du PIB.