Au Burkina Faso, la France est accusée d’avoir commandité des coups d’État pour tenter de renverser la Transition en cours. L’information émane du Premier ministre qui était face à l’Assemblée législative de Transition.
Des coups d’État commandités contre la Transition burkinabè, selon Kyélem
Le bras de fer entre la junte burkinabè et la France ne faiblit pas. La dernière pique en date vient du Burkina Faso. Lors de son passage devant l’Assemblée législative, le Premier ministre Appolinaire Joachim Kyélem de Tambèla a ouvertement accusé la France.
Selon le patron de la Primature, la France serait à l’origine de manœuvres visant à déstabiliser la Transition. « Récemment encore, des coups d’État ont été commandités contre le régime de la Transition du Burkina Faso ont été commandités par le Gouvernement français », a affirmé Kyélem de Tambèla.
En septembre dernier, le gouvernement de la Transition avait annoncé l’échec d’un coup d’État qui visait le régime. Selon les informations officielles, le coup d’État avait été déjoué grâce aux services de renseignements et de sécurité.
Kyélem de Tambèla attaque les démocraties occidentales
Abordant le sujet de façon globale, le Premier ministre a fait savoir que le Burkina Faso n’est pas le seul pays victime des agissements des démocraties occidentales. Selon lui, les plus grands crimes dans le monde « ont été commis par les prétendues démocraties occidentales ».
A titre d’exemples, il cite les deux guerres mondiales, la guerre du Vietnam, la guerre d’Algérie, les guerres d’indépendance au Cameroun et dans les colonies portugaises d’Afrique, la guerre d’Afghanistan, la guerre du Golfe, la guerre en Syrie, les coups d’État commandités contre les régimes nationalistes en Afrique en Amérique latine, l’élimination de Mouammar Khadafi et le terrorisme au Sahel.