Le Burkina Faso a franchi une étape importante dans la lutte contre la corruption et le financement du terrorisme. L’Assemblée législative de transition a adopté à l’unanimité une nouvelle loi renforçant le cadre juridique existant.
Nouvelle loi au Burkina Faso : un coup de poing contre la corruption et le terrorisme
Selon les informations, cette nouvelle loi entrera en vigueur sous peu au Burkina Faso. Elle vise à prévenir et réprimer le blanchiment d’argent, le financement du terrorisme et la prolifération des armes de destruction massive. Elle prévoit des sanctions pénales plus sévères pour les auteurs de ces infractions et renforce les mécanismes de contrôle et de coopération internationale.
A en croire le ministre de l’Économie et des Finances, Aboubakar Nacanabo, cette nouvelle loi constitue un « pas en avant significatif » pour le Burkina Faso. Elle permettra non seulement de lutter efficacement contre la corruption et le financement du terrorisme, mais aussi d’améliorer l’image du pays sur la scène internationale.
En effet, cette réforme juridique devrait permettre au Burkina Faso de sortir de la « liste grise » du Groupe d’action financière (GAFI). Cette liste, qui complique considérablement l’accès aux financements internationaux, a un impact négatif sur l’économie du pays.
Les principaux objectifs de cette nouvelle loi sont de :
- renforcer la transparence financière
- lutter contre la corruption et la fraude
- sécuriser le système financier
- améliorer la coopération internationale en matière de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme
Avec cette nouvelle loi, le Burkina Faso démontre sa détermination à lutter contre les menaces qui pèsent sur sa stabilité et son développement.