Au Burkina Faso, les forces de l’ordre ont porté un coup dur aux réseaux de vente illégale de produits abortifs. Le Commissariat Central de Police de Ouagadougou (CCPO) et le Service Régional de la Police Judiciaire (SRPJ) du Centre ont procédé à l’arrestation de plusieurs individus impliqués dans un vaste trafic international.
La police met fin à un trafic d’avortements sur les réseaux sociaux au Burkina Faso
Un vaste réseau international de vente en ligne de produits d’avortements vient d’être mis à nu par les éléments de la police du Burkina Faso. En effet, ce réseau, très organisé, opérait à grande échelle sur l’ensemble du territoire national. Les produits abortifs étaient proposés à la vente sur les réseaux sociaux, notamment via une page Facebook dénommée « AVORTEMENT SANS RISQUE ». Les clients passaient leur commande et effectuaient les paiements en ligne, avant de recevoir leur colis par des services de livraison discrets.
Les produits, d’origine étrangère, étaient acheminés par des transporteurs spécialisés. Les enquêteurs ont réussi à mettre la main sur une importante quantité de ces produits lors de plusieurs opérations. Grâce à la collaboration de la population et à une enquête minutieuse, les forces de l’ordre du Burkina Faso ont pu identifier et interpeller trois membres actifs de ce réseau. Ces derniers sont placés en garde à vue et vont être présentés au parquet dans les prochains jours.
Cette opération est un succès majeur dans la lutte contre les pratiques illégales en matière de santé et la protection des femmes. Elle démontre également l’efficacité de la coopération entre les services de police et la population.