La Direction générale des impôts (DGI) à Ouagadougou pour le compte de la rentrée fiscale 2024 au Burkina Faso a projeté ses ambitions. Une démarche qui permet à la direction de bien veiller aux différentes affaires des impôts
Burkina Faso : la DGI projette ses ambitions de l’année
Cette nouvelle année 2024, au Burkina Faso, la DGI s’est fixée comme objectif de mobiliser près de 1 700 milliards de FCFA pour l’année 2024. Cela représente une augmentation significative par rapport aux résultats de l’année précédente, où plus de 1 368 milliards de FCFA ont été mobilisés.
En effet, cette décision a été prise lors d’une conférence autour du thème : « Pour des ressources souveraines et une sécurité foncière, engageons-nous pour la digitalisation ». Cela souligne l’importance de la digitalisation dans l’amélioration de la sécurité foncière et dans l’augmentation des recettes souveraines.
Selon le bilan présenté par les autorités , en 2023, la DGI a réussi à mobiliser 1 368 milliards de FCFA, dépassant ainsi les prévisions. Cette performance a été saluée, avec une réalisation de 97,88% par rapport aux objectifs fixés. La mobilisation de fonds a été réalisée grâce aux contributions des particuliers et des entreprises, ainsi qu’à des contributions spéciales pour différents fonds.
Par ailleurs, pour parvenir aux objectifs fixés cette année, plusieurs mesures ont été prises. Parmi celles-ci figure l’institution de nouvelles taxes, telles que la taxe spécifique sur le ciment, ainsi que des mesures visant à renforcer la conformité fiscale, comme la taxation des véhicules à moteur avec des sanctions pour les retardataires. D’autres mesures comprennent la réduction du taux de la taxe sur les opérations financières pour toutes les entreprises et des avantages fiscaux pour les entreprises communautaires à actionnariat populaire.
En réalité, la DGI du Burkina Faso a présenté des résultats positifs pour l’année fiscale précédente et a annoncé des objectifs ambitieux pour 2024, mettant l’accent sur la digitalisation comme moyen de renforcer la sécurité foncière et d’accroître la mobilisation des recettes souveraines.