Au Burkina Faso, plusieurs personnes ont été interpellées par la gendarmerie nationale. Il s’agit des contrebandiers qui exploitent des zones sous prise terroriste pour vendre du carburant à des prix exorbitants. Une situation qui montre la complexité des défis sécuritaires et économiques auxquels la région est confrontée.
Burkina Faso : des contrebandiers arrêtés pour exploitation des zones sous prise terroriste
La brigade territoriale de gendarmerie de Fada N’Gourma a interpellé plusieurs contrebandiers qui conditionnent du carburant à Ouagadougou pour le revendre à Namounou, zone sous prise terroriste. En effet, la coopération entre les autorités locales, les forces de sécurité et les communautés a permis la mise aux arrêts de ses commerçants. Cette démarche vise à lutter contre de telles activités illicites.
Selon les récits, plus de 300 bidons ont été récupérés par les forces de l’ordre dans cette zone sous menaces terroriste. À cet effet, Il est important que des mesures soient prises pour renforcer la sécurité dans ces zones vulnérables et empêcher l’exploitation économique par des groupes criminels ou terroristes. En outre, la lutte contre la contrebande de carburant ne devrait pas seulement se concentrer sur les arrestations, mais aussi sur la prévention et la protection des populations locales.
Par ailleurs, il urge que les autorités envisagent des approches intégrées, impliquant la coopération régionale, la surveillance accumulée des routes et des frontières, ainsi que des efforts pour stimuler le développement économique dans ces zones afin de réduire les incitations à la contrebande. Aussi, la sensibilisation de la population sur les risques liés à de telles activités et la promotion de canaux légaux pour l’approvisionnement en carburant sont également des aspects importants de la réponse à cette problématique pour éviter des dégâts.