Au Burkina Faso, la Coordination nationale de lutte contre la fraude (CNLF) déclare avoir saisi plus de 1 000 véhicules non dédouanés, mais qui sont immatriculés. Face à la presse, les responsables de la structure ont dévoilé le mode opératoire des faussaires.
Burkina Faso : le gouvernement intensifie ses efforts contre la fraude douanière
La CNLF en collaboration étroite avec la population, a réussi à confisquer plus de 1 000 véhicules immatriculés par les services des transports, mais en situation irrégulière. En effet, à en croire Yves Kafando, coordonnateur de la CNLF au Burkina Faso, le mode opératoire des « délinquants » consiste en des manipulations infographiques.
En plus, « avec ce nouveau document falsifié, ils arrivent à s’octroyer une immatriculation qui est certes légale, puisqu’elle est délivrée par le ministère des Transports, mais malheureusement ces véhicules n’ont pas fait l’objet de dédouanement » a ajouté le coordonnateur. Par ailleurs, il a été révélé par la même source que ce phénomène est dû à un manque de contrôle d’actions entre administrations publiques et le service de traitement des dossiers.
Toutefois, le coordonnateur de la CNLF a rassuré l’opinion publique que des mesures idoines sont en cours pour assurer la sécurité et le contrôle efficace des dossiers des véhicules importés. « Des recommandations fortes seront faites à l’autorité compétente qui en déciderait de la nouvelle conduite à tenir pour optimiser les recouvrements », a indiqué le coordonnateur.
Il faut noter que les propriétaires de ces véhicules confisqués doivent se conformer à la nouvelle règle, en plus des amendes, afin de récupérer leurs véhicules.