Une situation préoccupante secoue le football au Burkina Faso. De nombreux sélectionneurs nationaux, de toutes les catégories, se plaignent de ne pas percevoir leurs salaires depuis plusieurs mois. Cette situation met en péril la motivation et la stabilité des équipes nationales.
Les entraîneurs des Étalons du Burkina Faso dans l’attente de leurs salaires
Parmi les sélectionneurs lésés, on retrouve Brama Traoré, sélectionneur des Étalons A, qui n’a toujours pas perçu son salaire depuis sa nomination en avril dernier, malgré la qualification de l’équipe pour la Coupe d’Afrique des Nations 2025 (CAN 2025). Issa Balboné, sélectionneur des locaux, ainsi que d’autres techniciens sont confrontés au même problème.
Seul Hubert Velud, l’ancien sélectionneur des Étalons du Burkina Faso, a vu ses arriérés de salaire réglés suite à une décision de la FIFA. Mais bien avant cette décision de l’instance mondiale de football, le chef de l’Etat Ibrahim Traoré avant déjà donné les instructions pour que le technicien français soit géré.
Selon une source proche de la Fédération Burkinabé de Football (FBF) qui s’est confiée à Afrik foot, les entraîneurs touchent généralement les primes de match et les frais de mission, mais les salaires mensuels sont souvent en retard, voire impayés. Cette situation est d’autant plus préoccupante que de nombreux entraîneurs occupent également des postes dans la fonction publique, mais que leurs revenus ne couvrent pas l’intégralité de leurs besoins.
Cette crise salariale soulève de nombreuses questions sur la gestion des finances au sein de la FBF et sur les conditions de travail des entraîneurs nationaux. Elle risque également de nuire à la performance des équipes nationales et à la motivation des joueurs.
Les autorités sportives burkinabè sont appelées à trouver rapidement une solution pour régler cette situation et garantir des conditions de travail décentes aux entraîneurs nationaux, qui jouent un rôle essentiel dans le développement du football au Burkina Faso.