Face à la montée des tensions communautaires et à la propagation de la haine en ligne, le Burkina Faso a décidé de prendre des mesures fermes. Le ministère de la Sécurité a publié un communiqué condamnant fermement les discours haineux et appelant à l’unité nationale.
Le Burkina Faso lutte contre les discours de haine sur les réseaux sociaux
Ces dernières années, le Burkina Faso a été confronté à une crise sécuritaire sans précédent, marquée par des attaques terroristes récurrentes. Une situation qui a fragilisé le tissu social et favorisé la propagation de messages de haine et de division sur les réseaux sociaux.
Les discours haineux sur les réseaux sociaux, en attisant les tensions entre communautés, risquent d’aggraver la situation sécuritaire et de compromettre les efforts de réconciliation nationale. C’est pourquoi les autorités burkinabè ont décidé de prendre des mesures fermes pour lutter contre ce phénomène.
Le ministère de la Sécurité a ainsi mis en garde les auteurs de tels messages, les menaçant de poursuites judiciaires. « Aucune tolérance ne sera accordée à ceux qui cherchent à semer la discorde et à saper notre combat collectif contre le terrorisme », a prévenu Mahamadou Sana, ministre de la Sécurité.
La lutte contre les discours haineux s’inscrit dans une stratégie plus globale de lutte contre le terrorisme et de consolidation de la paix. Les autorités de transition au Burkina Faso, issues du coup d’État de septembre 2022, ont placé la réconciliation nationale au cœur de leurs priorités. En s’attaquant ainsi aux discours de haine, les actuels dirigeants du pays des hommes intègres espèrent contribuer à apaiser les tensions et à renforcer la cohésion sociale.