Le Secrétariat Permanent de la Commission Nationale de Gestion des Ressources Phytogénétiques était en assemblée statutaire le 14 décembre 2023. Une initiative accompagnée par le ministère de l’agriculture visant à promouvoir la sécurité et la souveraineté alimentaire.
Burkina Faso : la banque de gènes prône pour un patrimoine Phytogénétique agréable
« La banque nationale de gènes pour la conservation de notre patrimoine Phytogénétique, base de la sécurité et de la souveraineté alimentaire ». Tel est le thème autour duquel les autorités à divers niveaux ont échangé des idées innovatrices et créatrices.
À l’occasion de cette séance d’envergure, plusieurs personnalités n’ont pas manqué d’exposer leurs différentes préoccupations. Pour le ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, Adjima Thiombiano, il est indispensable de reconnaître l’utilité de la sécurité et de la souveraineté alimentaire au Burkina Faso.
Pour ce faire, la reconnaissance de cette valeur dans le monde agricole repose principalement sur la gestion du patrimoine génétique. Ainsi , la mise en place d’une banque nationale de gènes pour la nation bukinabè s’avère indispensable.
À en croire le ministre, cette démarche vise à promouvoir les variétés des différentes activités du secteur agricole et permettra la conservation et l’utilisation durable des ressources Phytogénétiques.
Par ailleurs, il faut rappeler que cette idée du ministre Adjima Thiombiano est partagée par le Secrétaire Permanent du CONAGREP, Sougalo Soulama. Pour lui, l’implication de la banque nationale de gènes favorisait l’amélioration de la productivité agricole et par conséquent valorise les connaissances des agriculteurs pour la conservation des semences locales.