Au Burkina Faso, le service régional de la police judiciaire des Hauts-Bassins a procédé à la destruction d’une forte quantité de drogues et de produits prohibés. Cette opération a été effectuée dans le but de mettre fin au commerce illicite de ces produits dans le pays.
Burkina Faso : des produits contrefaits brûlés par la police judiciaire
Préalablement saisis lors de nombreuses investigations, le service régional de la police judiciaire a réduit à néant plusieurs produits contrefaits d’une valeur de 100 millions FCFA. Selon des informations rapportées par la police, il s’agit de 439 cartons de cigarettes, 1,132 tonne de drogues et de 20,345 tonnes de produits prohibés qui ont été confisqués par la Direction Régionale de la Police Nationale des Hauts-Bassins grâce la dynamisme de son Service Régional de la Police Judiciaire (SRPJ).
Selon les détails donnés par le SRPJ, les 21 950 cartouches soit 219 500 paquets de cigarette avec des étiquetages déclassés sont estimées à une valeur de près de 44 millions FCFA. Toutefois, les textes mis en vigueur à propos de l’étiquetage des produits du tabac dans le pays des hommes intègres, stipulent que chaque 24 mois les autorités vont procèder au changement de l’étiquetage des cigarettes vendues dans le pays. Ainsi, après la confiscation, il a été révélé que l’étiquetage des produits saisis ne sont pas conformes aux derniers changements effectués par les autorités.
Le deuxième lot de produits confisqués est composé du cannabis et du tramadol « d’une quantité d’environ 1,132 tonne dont les effets toxiques et psychotropes ne sont plus à démontrer ont été saisi des mains de trafiquants dont certains ont été appréhendés et déférés devant les autorités judiciaires », a expliqué le chef de la Police Judiciaire des Hauts-Bassins, Yacouba Farta.
Pour finir, le dernier lot fouillé toujours dans le cadre de cette enquête, la police retrouve à cet effet une quantité de 20, 345 tonnes de produits contrefaits qui ne respectent pas les normes de fabrication. Par ailleurs, ces différentes actions des autorités étatiques et judiciaires, témoignent de leur volonté à accompagner le gouvernement en place dans la lutte contre des commerces illicites dans le pays.