Le Burkina Faso innove avec FASO ARZEKA. Cette dernière est une plateforme numérique consacrée au recouvrement des recettes domestiques. Elle vient renforcer, selon les gouvernants, l’efficacité et l’accessibilité des paiements fiscaux et administratifs dans tout le pays. Une avancée considérable et louable du pays vers la modernisation de son administration publique.
FASO ARZEKA, un outil numérique accessible à tous les citoyens du Burkina Faso
FASO ARZEKA n’est pas réservé à une classe spécifique. Son usage est accessible à tous les citoyens du Burkina Faso qui en ont besoin. La plateforme offre une diversité de canaux, incluant une version web, des applications Android et iOS, ainsi qu’un service de données supplémentaires non structurées (USSD).
Ce dernier, encore appelé « codes rapides » ou « codes de fonction », est un protocole de communication utilisé par les téléphones cellulaires GSM pour fonctionner sans connexion Internet. De quoi permettre à tout détenteur d’un téléphone portable basique de bénéficier de ce service via le code *700#. Un serveur vocal interactif, joignable au 700, complète cette offre, faisant de la plateforme un outil adapté aux réalités locales.
Des solutions de paiement adaptées aux réalités locales
En plus de son accessibilité, le paiement sur FASO ARZEKA est également adapté aux réalités locales. La plateforme est interconnectée aux principales solutions de Mobile Money et Mobile Banking opérant au Burkina Faso. Il s’agit notamment de GIM-UEMOA, VISA et Mastercard, des moyens qui facilitent les paiements et transferts d’argent en toute sécurité.
Transparence et centralisation pour une gestion optimale
L’idée derrière la création de FASO ARZEKA ne se limite pas au recouvrement fiscal. La plateforme se veut un levier stratégique pour une gestion plus centralisée et transparente des transactions financières publiques. Elle permet de consolider les données de paiements, facilitant ainsi les contrôles, la lutte contre la fraude, le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme.
De plus, cette centralisation renforce la capacité de l’État à collecter et analyser des statistiques fiables, ouvrant la voie à une meilleure gestion des taxes. Une fois ces objectifs atteints, le Burkina Faso pourrait sans nul doute s’ériger en référence en matière d’innovation numérique appliquée à la gouvernance.