La BIDC (Banque d’Investissement et de Développement de la CEDEAO) a obtenu auprès de la BEI (Banque Européenne d’Investissement) un prêt de 100 millions d’euros, soit environ 65,5 milliards FCFA. Ce financement vise à accompagner des projets d’action climatique et de durabilité environnementale en Afrique de l’Ouest.
BIDC, nouvel élan de développement climatique avec la BEI
La BIDC ambitionne de renforcer la résilience climatique des pays de l’Afrique de l’Ouest, un phénomène crucial qui pourrait être un frein au développement économique des pays de la région. À cet effet, la BIDC a concrétisé un accord de financement avec la Banque Européenne d’Investissement (BEI). Cet accord, dont la signature de crédit s’élève à 100 millions d’euros, soit 65,5 milliards FCFA, montre clairement que les deux institutions répondent à un besoin crucial de financement dans le domaine de l’action climatique et de la durabilité environnementale.
Cela est d’autant plus important que les 15 pays de la CEDEAO manquent cruellement de financement pour la mise en œuvre de projets visant à atténuer les effets du changement climatique et à renforcer la résilience des communautés.
Ce partenariat émane d’une volonté de combler le déficit de financement et de contribuer à la réduction de la pauvreté, tout en soutenant des modes de vie plus durables à travers la région. Il constitue également une preuve supplémentaire de l’engagement des institutions européennes à soutenir les pays africains dans la mise en place de solutions face aux défis environnementaux mondiaux.
D’une enveloppe globale de 150 millions d’euros, cette ligne de crédit constitue une première opération entre la BIDC et la BEI. Cette première marque un progrès stratégique et significatif pour le projet climatique en Afrique de l’Ouest. Par ailleurs, selon le communiqué publié par la BIDC, cette ligne de crédit avec la BEI va contribuer au développement durable de la région dans plusieurs domaines, notamment dans la réduction de la pauvreté.
« Elle soutient le développement économique, l’action climatique et la viabilité environnementale dans l’espace CEDEAO, ce qui permet de combler le déficit de financement dans ces domaines et de contribuer à des moyens de subsistance durables et à la réduction de la pauvreté », a révélé le communiqué.
En outre, ce financement important permettra la mise en place de projets dans plusieurs secteurs essentiels pour la résilience de la région face aux défis environnementaux, tels que les énergies renouvelables, l’agriculture durable, et le traitement de l’eau.