Au Bénin, un Ivoirien placé sous mandat de dépôt pour escroquerie. Il est accusé d’avoir escroqué deux tiktokeuses béninoises bien connues.
Bénin : une escroquerie sur internet pour promesse de véhicules non tenus
Accusé d’escroquerie, un Ivoirien a été placé en détention au Bénin depuis juillet 2024. Les faits qui lui sont reprochés concernent deux tiktokeuses béninoises, qu’il aurait manipulées via les réseaux sociaux. À la barre, les deux victimes présumées ont expliqué en détail le mode opératoire de cet homme.
Les plaintes déposées par les victimes mentionnent que l’Ivoirien leur aurait promis des voitures, sans qu’elles ne les reçoivent. Pire encore, il leur aurait soutiré de l’argent sous divers prétextes. Interpellé par le Centre National d’Investigations Numériques (CNIN), il est depuis sous mandat de dépôt pour escroquerie.
Un contact via Instagram qui mène à une arnaque
La première victime raconte avoir été contactée sur Instagram par l’Ivoirien, qui lui aurait promis un véhicule en signe d’admiration. Flattée, la jeune femme s’est laissée séduire par les belles promesses. Pour instaurer un climat de confiance, l’accusé l’aurait même emmenée dans un showroom automobile, où ils auraient choisi ensemble une voiture d’une valeur de 11 millions FCFA. La tiktokeuse devait alors fournir certains documents pour finaliser l’achat.
Compte bancaire bloqué et demande de prêt
Cependant, le processus d’achat s’est interrompu lorsque l’homme a affirmé que son compte bancaire était bloqué. Selon la victime, il lui aurait fait croire que le blocage était dû aux restrictions imposées par les autorités sur le transfert des fonds pour l’achat du véhicule. Il lui a alors demandé un prêt de 500 000 FCFA, avec la promesse de rembourser une fois la situation réglée. Sans se méfier, la victime lui a transféré l’argent, convaincue qu’elle recevra bientôt sa voiture.
Après avoir reçu les 500 000 FCFA, l’Ivoirien aurait tenté de se rapprocher de la famille de la jeune femme et lui aurait même demandé une partie de jambes en l’air, qu’elle dit avoir refusée.
Un schéma similaire pour la seconde victime
La seconde victime raconte une histoire similaire. Contactée sur Instagram, elle a également reçu la promesse d’un véhicule avant de prêter de l’argent, cette fois une somme de 30 000 FCFA, à l’Ivoirien.
Après les témoignages des deux plaignantes, la défense a demandé une remise en liberté provisoire pour leur client. Le juge rendra sa décision le 17 décembre. En attendant, l’Ivoirien reste en détention.