Au Bénin, l’actualité est agitée depuis quelques semaines par une supposée légalisation de l’homosexualité. Pour clarifier la situation, le gouvernement s’est expliqué devant l’Assemblée nationale.
Bénin : le gouvernement n’envisage pas la légalisation de l’homosexualité
Interpellé par un député de l’opposition, le gouvernement met fin à la polémique sur une supposée introduction de l’homosexualité dans le système éducatif. C’est d’ailleurs la convocation du gouvernement à répondre à cette question d’actualité qui a dit dire certains qu’un projet de loi visant à légaliser l’existence des LGBTq serait sur la table des députés.
Face aux parlementaires, les représentants de l’exécutif ont expliqué la démarche en cours dans les écoles, concernant l’homosexualité. De façon formelle, il faut retenir qu’il n’a jamais été question d’enseigner les pratiques des LGBTq dans les écoles.
Selon le Ministre des enseignants maternel et primaire, Salimane Karimou, le Bénin a opté pour l’éducation à la santé sexuelle (ESS). Actuellement, ce programme est exécuté dans les classes de 5e et aborde les aspects importants de la sexualité.
L’objectif de l’éducation à la santé sexuelle est de fournir des informations crédibles et objectives aux apprenants afin de les préparer à la vie d’adulte. Ce programme d’enseignement est conduit par un guide dans lequel le terme homosexualité est abordé sans approfondissement.
Selon les autorités béninoises, le terme « homosexualité » est évoqué dans le guide d’apprentissage pour deux raisons principales. « D’une part, pour enseigner aux apprenants le contraire du terme de l’hétérosexualité » et d’autre part, pour leur faire observer que l’homosexualité ne fait pas partie de la culture béninoise.
Les homosexuels dans un vide juridique au Bénin
A l’heure où nous mettons sous presse, l’homosexualité n’est pas reconnue par la législation béninoise. Aucune disposition législative n’évoque formellement son interdiction. Ainsi, même si la société se montre radicalement opposée à la pratique, les homosexuels s’affichent de plus en plus dans le pays.
Toutefois, il est important de signaler que le code de la famille indique clairement que le mariage peut être contracté entre deux personnes de sexes différents. « Le mariage ne peut être contracté qu’entre un homme agé d’au moins dix-huit (18) ans et une femme âgée d’au moins dix-huit (18) ans ».