Dans une opération coup de poing, l’armée béninoise a neutralisé neuf terroristes à Kantoro, répondant ainsi à une attaque meurtrière. L’opération Mirador, lancée pour contrer la menace terroriste croissante dans le nord du Bénin, porte ses fruits. Cette riposte énergique démontre la détermination des forces armées béninoises à protéger l’intégrité territoriale du pays.
Réplique militaire à une attaque mortelle
L’opération militaire à Kantoro a été déclenchée par une attaque à l’engin explosif improvisé (EEI) le 26 février. Cet attentat a coûté la vie à un soldat et blessé deux autres, provoquant une riposte immédiate. L’armée du pays a lancé une opération offensive combinant actions terrestres et aériennes. Cette stratégie visait à traquer les assaillants responsables de l’attaque meurtrière. « Nous ne laisserons aucune attaque contre nos soldats impunie », a déclaré un officier supérieur. L’opération a abouti à la neutralisation de neuf terroristes, infligeant des pertes sévères aux groupes armés. Toutefois, deux autres soldats béninois ont été blessés au cours de l’affrontement. Les quatre militaires blessés reçoivent actuellement des soins appropriés. « Leur courage et leur sacrifice ne seront pas oubliés », a souligné un porte-parole de l’armée.
Montée de la menace terroriste au Bénin
Depuis plusieurs années, le nord du Bénin est confronté à une recrudescence des attaques terroristes. Les groupes djihadistes affiliés à l’État islamique (EI) et à Al-Qaïda exploitent les failles sécuritaires. Ils s’infiltrent et mènent des attaques meurtrières dans les zones frontalières avec le Burkina Faso et le Niger. Face à cette menace croissante, les forces armées béninoises intensifient leurs interventions. En cinq jours, elles ont éliminé une vingtaine de terroristes et détruit une base logistique. Cette stratégie combine actions terrestres et frappes aériennes. L’objectif est de limiter la capacité de nuisance des groupes armés. « Nous sommes déterminés à protéger notre pays contre la terreur », affirment les autorités militaires. Cette offensive envoie un message clair aux groupes armés : Cotonou ne cédera pas face à la terreur.