Le Bénin franchit un nouveau pas vers la digitalisation de ses administrations. À partir du 1er janvier 2025, tous les paiements de droits et taxes douaniers d’un montant supérieur ou égal à 500 000 FCFA devront être effectués par voie électronique. Cette mesure, inscrite dans la loi de finances 2025, vise à renforcer la sécurité des recettes publiques et à améliorer l’efficacité des services douaniers.
Une nouvelle ère pour les transactions douanières au Bénin
Cette réforme s’inscrit dans un contexte de modernisation des transactions financières au Bénin. Comme l’a souligné le Directeur Général des Impôts, Nicolas YENOUSSI, « Nous devons donc privilégier les paiements par voies électroniques, les virements bancaires, les chèques, les transferts d’argent par téléphonie mobile. Cette mesure vise à promouvoir la bancarisation et à renforcer la transparence, la traçabilité, tout en luttant contre la fraude fiscale ».
Pour garantir le succès de cette réforme, des sanctions ont été prévues. Ainsi, tout contrevenant s’expose à des amendes pouvant aller de 1 000 000 à 3 000 000 FCFA. De plus, les paiements devront être effectués dans un délai de trois jours ouvrables sous peine de pénalités de 3% par jour.
Les autorités béninoises sont conscientes des défis que cette transition numérique peut représenter pour les opérateurs économiques. Des mesures d’accompagnement seront mises en place pour faciliter l’adaptation des entreprises à ces nouvelles exigences.
Cette mesure, qui s’inscrit dans une dynamique plus large de modernisation de l’administration béninoise, devrait permettre de renforcer la transparence et l’efficacité des opérations douanières. Elle contribuera également à lutter contre la fraude fiscale et à améliorer la gestion des recettes publiques.
En conclusion, cette nouvelle réglementation marque une étape importante dans la modernisation de l’économie béninoise. En privilégiant les paiements électroniques, le Bénin s’inscrit dans la lignée des pays qui cherchent à renforcer la sécurité de leurs transactions financières et à améliorer la gouvernance économique.