Au Bénin, des partis politiques de l’opposition se sont unis pour contrer la gouvernance de Patrice Talon en vue des élections générales de 2026. Ce dimanche 10 novembre 2024, à l’appel du parti Les Démocrates, ils ont officialisé la création d’un Cadre de concertation de l’opposition.
Bénin : l’opposition s’unit pour la présidentielle de 2026
Cinq formations politiques ont répondu à l’appel des Démocrates pour la création du Cadre de concertation de l’opposition. Bien que les partis Force Cauris pour un Bénin Émergent (FCBE) et Restaurer l’Espoir (RE), dirigés respectivement par Paul Hounkpè et Candide Azannaï, n’aient pas participé à la mis en place dudit Cdare, Eric Houndété, vice-président des Démocrates, a souligné que la coalition reste ouverte à tous les autres partis et mouvements politiques de l’opposition.
Pour l’instant, ce Cadre de concertation rassemble cinq formations politiques : Les Démocrates, le Mouvement pour la Libération (MPL), la Grande Solidarité Républicaine (GSR), la Nouvelle Force Nationale (NFN), et le mouvement Nous le Ferons. Ensemble, ils visent à obtenir des réformes sur les lois électorales en vigueur et à corriger les dysfonctionnements qu’ils dénoncent. Au cœur de leurs revendications figurent notamment la relecture du Code électoral, jugé « crisogène » par Eric Houndété, qui déclare qu’il est « susceptible de discréditer le pays » et qu’il est impératif de le revoir.
En plus de l’amendement du Code électoral, la coalition exige un audit de la liste électorale et la tenue d’un dialogue inclusif pour résoudre les points de discorde avec le pouvoir en place. Elle milite aussi pour la libération des « détenus politiques » et le retour des « exilés politiques. »
Daniel Edah, président du mouvement Nous le Ferons, assure que ce Cadre de concertation est conçu pour durer et qu’il continuera ses actions jusqu’aux élections générales de 2026, avec pour ambition de redynamiser l’opposition et de créer un contrepoids face au gouvernement en place au Bénin.