Le procès de Louis Philippe Houndégnon, ancien directeur général de la police nationale du Bénin, et de son coaccusé Amoussou Cossi Camille, a connu un premier rebondissement ce lundi. La Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) a décidé de renvoyer l’affaire au 27 janvier 2025 afin d’examiner les exceptions de nullité soulevées par la défense.
Rebondissement dans l’affaire Houndégnon : la CRIET reporte le procès
Les avocats de l’ex-DGPN, Louis Philippe Houndégnon et de Camille Amoussou ont contesté la régularité de la procédure, mettant en avant des irrégularités lors de l’arrestation de leur client et des mentions inexactes dans le mandat de dépôt. Ils ont notamment dénoncé les conditions de détention de l’ancien patron de la police nationale, qu’ils jugent arbitraires et attentatoires à ses droits fondamentaux.
De son côté, le ministère public a rejeté ces accusations, affirmant ne disposer d’aucune preuve tangible pour les étayer. Le juge a finalement décidé de surseoir à sa décision et de renvoyer l’affaire à une prochaine audience.
Ce report marque une étape dans un procès qui suscite une vive attention de l’opinion publique béninoise. Les enjeux sont importants, tant sur le plan juridique que politique. La décision de la CRIET aura des conséquences directes sur le sort de Louis Philippe Houndégnon et sur la perception de la justice dans le pays. En attendant, les prévenus retournent en détention.