Shadrack Watowédé Houngnibo a été fixé sur son sort ce lundi. Proche collaborateur de Kemi Seba, il avait été placé en détention suite à une vidéo diffusée sur le réseau social Tik Tok.
Bénin : pas de peine de prison pour Shadrack Houngnibo
Shadrack Houngnibo s’en sort plutôt bientôt. Poursuivi pour « injure avec motivation raciste et xénophobe commise par le biais d’un système informatique, incitation à la haine et à la violence », l risquait une peine de prison. Le ministère public avait d’ailleurs requis 2 ans assortis de sursis.
Mais son verdict, le juge en charge du dossier a requalifié les faits. Shadrack Houngnibo a été reconnu coupable pour « injures publiques avec motivation d’opinion politique ». Pour ces faits, il est condamné à une amende de 5 millions de francs CFA, qu’il doit verser dans un délai de 12 mois.
À la barre, Shadrack Watowédé Houngnibo n’a pas reconnu les faits. Il a plaidé non coupable.
Son interpellation fait suite à une vidéo dans laquelle il dénonçait une supposée de présence de l’armée française au Bénin, dans le cadre de l’intervention militaire envisagée au Niger par la CEDEAO. Selon les dires du prévenu, les autorités béninoises voudraient prêter main forte à une force étrangère qui s’apprêterait à attaquer le Niger.
Après son arrestation, il avait été placé sous mandat de dépôt. Cette décision du Procureur spécial de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) a suscité la colère de Kemi Seba, président de l’ONG Urgences Panafricanistes, dont Shadrack est le coordonnateur au Bénin.