En Afrique, le carburant est devenu une nécessité pour les transports. Ainsi, ce produit essentiel a connu une inflation dans certains pays du continent en ce début du mois de février. Selon les données de Global Petrol Prices, dans 10 pays en Afrique, le prix moyen du carburant varie entre 1,23 et 1,25 dollar américain le litre.
Afrique : l’inflation du prix du carburant, un fardeau pour le transport
En Afrique, la flambée des prix du carburant dans plusieurs pays est liée aux évolutions du marché mondial du pétrole, à la dévaluation des monnaies et à la réduction des subventions. Cette hausse des prix pèse lourdement sur les coûts des transports.
Top 10 des pays où le carburant est le plus cher en février 2025
1. République centrafricaine – 1,731 $ (24e)
2. Sénégal – 1,560 $ (43e)
3. Zimbabwe – 1,530 $ (46e)
4. Malawi – 1,457 $ (51e)
5. Seychelles – 1,431 $ (54e)
6. Sierra Leone – 1,387 $ (57e)
7. Guinée – 1,386 $ (58e)
8. Côte d’Ivoire – 1,379 $ (59e)
9. Ouganda – 1,372 $ (61e)
10. Burundi – 1,368 $ (62e)
Les conséquences de la hausse des prix de l’essence sur la vie quotidienne
L’augmentation du prix de l’essence dans ces pays touche des millions de personnes de toutes catégories, notamment les travailleurs, les étudiants et les entreprises qui dépendent d’une mobilité à prix raisonnable. Cette hausse affecte également presque tous les secteurs, du transport à l’agriculture, en passant par la logistique et la fabrication, exacerbant ainsi l’inflation et intensifiant la détresse économique.
L’un des effets les plus visibles de la hausse du prix de l’essence est l’augmentation du coût de la vie. Dans les pays où des millions de personnes dépendent des transports publics, la hausse du prix du carburant entraîne une augmentation des tarifs.
Par ailleurs, la hausse du coût du transport des produits de base fait grimper le prix des denrées alimentaires, rendant ainsi les produits de première nécessité plus coûteux.
Enfin, l’augmentation des prix de l’essence réduit encore davantage le pouvoir d’achat des consommateurs dans des pays comme le Nigeria, le Ghana et le Kenya, qui connaissent déjà une forte inflation. Cela pousse les ménages à réduire leurs dépenses essentielles, aggravant ainsi la précarité économique.