La lutte pour la sécurité alimentaire prime parmi les objectifs de la BAD et de la CEDEAO dans la région de l’Afrique de l’Ouest. Pour atteindre cet objectif, les deux institutions sont parvenues à un accord financier d’un montant de 12,96 millions de dollars, des fonds dédiés à la stimulation des chaînes de valeur du riz dans la région.
BAD : un renforcement pour la production de la chaîne du riz
La BAD et la CEDEAO optent pour une nouvelle dynamique dans la production de riz en Afrique de l’Ouest afin de renforcer la production à travers le projet REWARD-CEDEAO. Ce projet s’inscrit dans le cadre du Programme régional de développement des chaînes de valeur rizicoles résilientes en Afrique de l’Ouest. Il vise à répondre à la demande accrue de consommation, qui est actuellement en hausse, en transformant la production de riz.
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Par ailleurs, l’exploitation des 12,96 millions de dollars permettra la mise en œuvre du projet. En outre, les fonds ont été débloqués dans le cadre d’un accord stratégique visant à réduire la dépendance accrue de l’Afrique de l’Ouest aux importations de riz et à favoriser l’autosuffisance alimentaire.
Cependant, pour la réalisation du projet, des fonds ont été mobilisés par les deux institutions. Ainsi, la BAD a financé le projet à hauteur de 11,78 millions de dollars, tandis que la CEDEAO a alloué 1,18 million de dollars.Toutefois, l’Afrique de l’Ouest semble être un producteur plus ou moins performant en matière de production rizicole. En effet, la région a récolté il y a quatre ans, c’est-à-dire en 2021, 14 millions de tonnes de riz. Mais cette récolte n’a pas été à la hauteur de la demande, qui s’élevait à 22 millions de tonnes.
Chaque année, les importations de riz représentent une valeur de 3,5 milliards USD. Soulignons que le riz est un maillon essentiel du développement et de la stabilité de la sécurité alimentaire dans la région de l’Ouest.Le projet REWARD-CEDEAO s’inscrit dans le cadre de la Feuille de route régionale du riz de la CEDEAO (2025-2035). Ce programme vise à réduire la dépendance aux importations et à accroître les capacités de production locales pour une meilleure sécurité alimentaire.
