Les pays de l’AES ont décidé d’un paiement de taxes douanières de 0,5 % sur les marchandises importées des autres pays de la CEDEAO. Cette décision a été prise par ces derniers dans le but de financer les projets en cours, qui pourront contribuer au développement socioéconomique et durable de la Junte.
AES : augmentation du paiement des taxes
Sous le thème « prélèvement confédéral AES », les pays non membres de la Confédération qui exportent leurs marchandises vers le territoire des trois pays membres de la Junte, devront s’acquitter d’un droit de taxes douanières de 0,5 %. Cette décision, prise par le Burkina Faso, le Mali et le Niger, s’inscrit dans le cadre du financement de la mise en œuvre des projets de l’Alliance des États du Sahel (AES).
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Néanmoins, les produits importés entre eux, c’est-à-dire les marchandises en provenance des trois pays membres de l’organisation du Sahel (Ouagadougou, Bamako et Niamey), ne seront pas soumis aux 0,5 % de droits de taxes douanières. Cette nouvelle loi sur le prélèvement des taxes a été rendue effective et annoncée par le président de l’Alliance des États du Sahel (AES), Assimi Goïta, actuel président du Mali, dont la capitale est Bamako.
Le même taux, déjà en vigueur aux frontières de ces pays, sera désormais prélevé sous forme de transfert douanier. Un paiement qui sera à la disposition de l’AES, plutôt qu’à l’organisation régionale ouest-africaine. Ces fonds serviront à la croissance et au développement socioéconomique de l’Alliance des États du Sahel.
Toutefois, le Mali, à travers son ministre de l’Économie, a rassuré son peuple. Le ministre a fait savoir à la population malienne que l’application de cette nouvelle décision sur le paiement des taxes douanières n’aurait aucun impact sur le prix des produits importés. Cependant, aucune précision n’a été apportée concernant les produits importés par le Ghana et le Nigeria, des pays non membres de l’UEMOA.