Confrontés à la menace croissante du terrorisme, les pays membres de l’Alliance des États du Sahel (AES) déploient quotidiennement des stratégies pour éradiquer ce fléau. Bien que les Forces de défense et de sécurité (FDS) enregistrent des victoires sur le terrain, la lutte est loin d’être entièrement remportée. S’exprimant sur ce sujet délicat, le Premier ministre malien, Choguel Maïga, a clairement exposé la stratégie des pays de l’Alliance pour venir à bout du terrorisme.
Face à la menace terroriste, l’AES affiche une riposte sans concession
Face au terrorisme, les pays de l’AES ont adopté une position ferme : il n’est pas question de négocier. Selon Choguel Maïga, la seule stratégie viable est de poursuivre une offensive sans relâche contre les groupes terroristes. « Les terroristes, il faut les combattre. Le jour où ils se sentiront suffisamment affaiblis, ils viendront négocier« , a-t-il déclaré.
Le Premier ministre malien a également salué l’engagement et la détermination des FDS, qui, selon lui, repoussent chaque jour les assauts des groupes terroristes qui sèment la terreur dans la région. Bien qu’il reconnaisse l’efficacité des soldats, il appelle à la collaboration des populations locales pour plus de victoires.
Maïga a souligné que la lutte contre le terrorisme ne peut se limiter aux actions nationales. Pour lui, une coordination plus étroite entre les pays de l’AES (le Mali, le Burkina Faso et le Niger), doit être de mise pour renforcer l’efficacité des opérations militaires. Frappés presque quotidiennement par des attaques, ces pays vivent dans un climat d’insécurité permanent. L’attaque perpétrée à Bamako en septembre dernier, l’une des plus violentes de ces derniers mois, a une nouvelle fois démontré la détermination des groupes terroristes à déstabiliser la région.
Face aux ministres chargés de l’industrie et du commerce et des représentants du secteur privé de l’AES, Choguel Maïga a également mis en garde contre les réseaux organisés qui œuvrent à déstabiliser l’Alliance. « Il y a des réseaux organisés qui ont des relais dans les pays qui ont décidé de casser l’AES, et pour cela, il faut qu’on en soit très conscient », a-t-il déclaré.