La fin d’une suspension de plus de dix ans, est sonnée. Le retour à la normale est matérialisé, par l’inauguration d’une nouvelle tour de contrôle ce 12 août 2024 à Bangui. La nouvelle tour de contrôle, participe à la volonté des autorités de Bangui, « de remettre aux normes internationales l’aéroport International de Bangui M’Poko ». C’est aussi une preuve, « de moderniser le système de transport aérien » en Centrafrique.
La Présidence Centrafricaine a tenu a signalé, que « les infrastructures aéroportuaires de l’aéroport Bangui M’Poko n’ont jamais été mises aux normes depuis l’indépendance » du pays en 1960. La Centrafrique présentait donc avant cette nouvelle tour de contrôle, « un taux de conformité aux Normes et Pratiques Recommandées de seulement 7% alors que la moyenne mondiale est de 60% ».
C’est donc dans le but de corriger toutes ces carences et d’améliorer le taux de conformité, que l’OACI et les Autorités Aéronautiques Centrafricaines, « ont mis en place un plan d’actions » pour aider le pays « à améliorer son système de supervision de la sécurité et de la sûreté de l’Aviation Civile », a indiqué la Présidence de la République.
La nouvelle tour de contrôle, est exécutée dans le cadre d’un plan d’urgence mis en place par l’ASECNA. Ce plan d’urgence a aussi permis, «la construction et l’équipement d’un bloc technique moderne, la construction et l’équipement d’une nouvelle caserne de pompiers, d’une nouvelle centrale électrique, d’une nouvelle station météorologique, d’un centre d’informations en vol (CDIV) et la réhabilitation du balisage lumineux de la piste avec des équipements ultramodernes » de l’aéroport Bangui M’poko.
En parallèle, le gouvernement Centrafricain a souligné « les avancées significatives autour du projet de la construction d’un nouvel aéroport international » en Centrafrique. Un aéroport moderne avec la création, « d’une zone free franche de fret régional avec la mise en place et l’exploitation d’un système de gestion intégrée de l’ensemble des activités de transport aérien » en Centrafrique.
Le Gouvernement a d’ores et déjà, « identifié un site aux environs de 65 km à l’ouest entre Bangui-M’baiki et l’axe Bangui-Boali ». Sur les instructions du Président Faustin-Archange Touadéra, « le ministère des Finances a même déjà mis des fonds à la disposition des experts centrafricains pour les travaux de bornage et de levée topographique », a indiqué la Présidence de la République.
Il faut savoir, que cette nouvelle tour de contrôle offerte par l’ASECNA, a couté plus de 15 milliards de Francs CFA. Et ce geste de l’ASECNA symbolise, « notre détermination à garantir la sécurité, l’efficacité et la modernisation de notre espace aérien », a expliqué le ministre Centrafricain des transports et de l’aviation civile, Gotran Djono Ahaba.