En ce qui concerne l’électricité, le pays veut renverser, « une tendance négative perceptible depuis plus de quarante (40) ans », a indiqué Faustin-Archange Touadéra. Une tendance qui a eu comme conséquence, « la faible production et distribution de l’énergie » en Centrafrique. Une situation qui a impacté négativement, « la relance de l’économie » en Centrafrique.
Pour inverser cette tendance négative, marquée par « l’absence d’une politique énergétique rigoureuse » pendant des années, la Centrafrique a réussi, à remettre en service « 8 centres secondaires » pour appuyer l’ENERCA qui est, la principale société de distribution de l’électricité dans le pays. Ces centres secondaires ont permis, de doubler « la capacité » de l’usine Boali 2. Ils permettent ainsi à l’ENERCA, « d’obtenir 10 mégawats » supplémentaires en Centrafrique
A côté de l’ENERCA, un « champ solaire d’une capacité de stockage de 15 mégawats », et un autre de « 25 mégawatts », sont construits dans les villes de Sakaï et Danzi en Centrafrique. Toutes ces améliorations, ont permis « de passer de 37 mégawatts en 2026 à 100 mégawatts en 2024 » en Centrafrique. Ces investissements ont aidé la Centrafrique, de s’approcher « du besoin en énergie qui est de 150 mégawatts pour la ville de Bangui ».
S’agissant de l’eau potable, « de nouvelles stations de pompage ont été construites sur l’Oubangui, d’une capacité totale de 2.500 m3 /heure » à Bangui. La capacité de la SODECA, la société de distribution de l’eau, « est passée de 1.500 en 2016 à 2.250/h, à travers l’installation d’une unité de traitement compacte de 750 m3/h ». En plus, le pays a procédé au « remplacement de 17 km du réseau en amiante ciment et le dédoublement de la conduite de refoulement d’eau brute de la station de pompage sur l’Oubangui ».
Tous ces travaux entrepris ont permis, « la réalisation de 6.100 nouveaux branchements sociaux à Bangui ». En milieu rural en revanche, « 3.500 forages équipés de pompe à motricité humaine » sont réalisés. En parallèle, on a réhabilité « 2.847 anciens forages », et construit « 63 systèmes d’alimentation en eau potable à énergie solaire et 325 bornes fontaines dans les localités de plus de 2000 habitants et les milieux semi-urbain » en Centrafrique.
Ces efforts, a indiqué Faustin-Archange Touadéra, « ont porté le taux d’accès à l’eau potable qui était de 32% en 2016 à 47% en 2023 » en Centrafrique. Ces chiffres annoncés, correspondent à la « fourniture d’eau potable de 1.200.000 personnes » dans le pays. Pour l’avenir, la Centrafrique envisage « le renforcement des capacités des structures par la dotation de deux ateliers de forage ». L’investissement porterait, « à 5 ateliers ainsi que leur répartition dans chaque région du pays pour porter à 60% le taux d’accès à l’eau potable d’ici 2030 » en Centrafrique.
Il faut savoir, que tous ces chiffres ont été communiqués le 28 décembre 2024, par Faustin-Archange Touadéra devant l’Assemblée Nationale à Bangui. Le Président Centrafricain avait décliné ce jour, son bilan depuis son arrivée en 2016 jusqu’à ce jour, à la Magistrature suprême de l’Etat.