Alain Donwahi a pris part à la session thématique de l’Assemblée des jeunes sur l’agroalimentaire dans le cadre du Forum mondial de l’alimentation. Au cours de cet important rendez-vous, le président de la COP 15 Désertification s’est prononcé sur les systèmes agroalimentaires et la perte de biodiversité.
Alain Donwahi : « Plus de 3,2 milliards de personnes vivent sur des terres dégradées »
Dans son discours axé sur les systèmes agroalimentaires et la perte de biodiversité, Alain-Richard Donwahi a fait remarque que les institutions et le public se concentrent uniquement sur le court terme au lieu de s’attaquer aux racines du problème afin de trouver des solutions à long terme.
« Aujourd’hui, la dégradation des terres, la sécheresse, la désertification et la perte de la biodiversité sont des phénomènes mondiaux », a dit le président de la COP 15 Désertification. L’ancien ministre des Eaux et forêts a aussi relevé que plus de 3,2 milliards de personnes vivent sur des terres dégradées, 55 millions de personnes dans le monde sont directement touchées par la sécheresse et 10 % du PIB annuel mondial est perdu à cause de la désertification.
Par ailleurs, l’Ivoirien a mentionné que ces derniers ont montré que l’avenir du monde est à risque avec un nombre croissant d’épisodes violents et inhabituels. Il est revenu sur l’incendie qui a frappé une grande zone forestière en Grèce, les 18 millions d’hectares de forêt brûlés au Canada en 2023 et les récentes inondations meurtrières en Libye qui ont tué près de 4 000 personnes en une nuit.
« Dans ce contexte, il est essentiel que nous agissions ensemble pour transformer des cercles vicieux en cercles vertueux. Et dans ce combat, la jeunesse aura un rôle crucial. Les discussions que vous menez au cours de cette Assemblée des jeunes sont l’exemple parfait », a ajouté Alain Donwahi.
Le président de la COP 15 Désertification a proposé une solution se déclinant en trois axes majeurs. Il a invité les jeunes à participer à des campagnes de sensibilisation, à apporter le changement grâce à la technologie et l’innovation et à participer concrètement au reboisement et au contrôle de l’érosion.