Lors du lancement de ses activités à Adzopé, l’ ONG La Vie s’est vu refuser l’accès à l’hôpital général de la localité. Cette interdiction a perturbé ses activités et a suscité de vives critiques à travers la toile. Ce vendredi 26 janvier, Raymonde Goudou Coffie a réagi à ce sujet et tente de clore la polémique.
Affaire ONG La Vie, Raymonde Goudou Coffie tente de clore la polémique
Le samedi 20 janvier, l’ ONG La Vie a lancé ses activités à Adzopé dans la région de La Mé. Ce lancement d’activités visait à soigner les malades atteints de hernie. Cependant, cette cérémonie qui devait se dérouler dans les locaux de l’hôpital général a vite pris une autre allure.
Cette activité sociale, qui avait prévu soigner gratuitement plus de 300 malades dans le bloc opératoire du centre de santé de la ville, s’est vue refuser l’accès à l’hôpital Général d’Adzopé. Une décision catégorique qui émanerait du Gouvernement. Cissé Moussa, directeur de l’hôpital, a affirmé qu’il a reçu des « instructions fermes », c’est du moins ce que relate Simon Soro, le frère cadet de Guillaume Soro, président de l’ONG.
Cette affaire a fait le buzz sur les réseaux sociaux et autres médias qui dénoncent l’indifférence de l’État face aux malheurs de la population locale. Raymonde Goudou Coffie, ministre de la Santé et d’hygiène publique s’est donc penché sur l’affaire.
Une séance de travail a eu lieu entre le ministère de la Santé et le président de l’ONG La Vie le lundi 22 janvier 2018. Au terme de cette réunion, il ressort que ladite ONG « n’a reçu aucune demande d’autorisation et préparation d’au moins une semaine avec la direction de l’hôpital pour des opérations chirurgicales », révèle la ministre dans un communiqué. Aux dires de la ministre de la Santé, il n’ y a donc pas eu d’interdiction, juste une non-conformité aux dispositions légales.
Toutefois, il faut rappeler que l’ ONG La Vie a plusieurs fois procédé à des activités sociales sur le territoire. En 2014, elle avait procédé à une activité de cure herniaire gratuite dans la même localité d’Adzopé, raison pour laquelle la chefferie locale l’a sollicitée une seconde fois.