Le secteur pétrolier connait une nouvelle fois des tumultes. La raison, les travailleurs des entreprises pétrolières de Côte d’Ivoire sont entrés en grève générale pour exiger le « respect du Code du travail ». Mais, cet arrêt de travail risque d’avoir de graves conséquences sur la société.
Côte d’Ivoire, l’impact de la grève lancée dans le secteur pétrolier
Ce mercredi 31 janvier, le secteur du pétrole et des hydrocarbures connait de nouveaux remous. Les agents des entreprises pétrolières de Côte d’Ivoire ont décidé de manifester leur colère face à la « violation du Code du travail ». Lancée par le Syndicat national des travailleurs des entreprises pétrolières de Côte d’Ivoire (Syntepci), la grève a été suivie par la quasi-totalité des agents des différents secteurs, notamment pétrole, gaz butane et autres hydrocarbures.
Par ce mouvement d’humeur, ces agents protestent contre le non-respect de l’application du décret 96-194 du 07 mars 1996 sur le travail temporaire par les sociétés utilisatrices, en l’occurrence Petroci, Schlumberger et Coray. Ils protestent aussi contre le refus de l’application du protocole d’accord de 2008 signé par Lybia Oil aux travailleurs partis depuis un an, la violation de la liberté syndicale par Klenzy et le refus de la réintégration des travailleurs depuis 8 mois.
Ce mouvement d’humeur, aux dires du collectif des syndicats, se poursuivra pendant 72 heures. Cenpendant, si rien n’est fait, les conséquences risquent d’être lourdes au regard de la place que cette activité occupe dans l’économie ivoirienne.
Les populations ivoiriennes seront les grosses victimes. Plusieurs restaurants de la capitale ivoirienne tournent déjà au ralenti et certaines familles sont privées de gaz pour leur cuisine. Ce déficit d’hydrocarbures causera ainsi, à la longue, une forte augmentation des prix de bouteilles de gaz. Une situation déplorable en ces temps de vaches maigres.