Ce mardi 6 février, la capitale du Niger a abrité le 4e sommet du G5 Sahel au cours duquel le président nigérien Mahamadou Issoufou a été désigné président de cette force conjointe.
Le président nigérien prend la tête du G5 Sahel
Le président malien Ibrahim Boubacar Keïta, par ailleurs président sortant du G5 Sahel a, au cours de ce sommet, fait une passation de charges sans le moindre regret. Il était plutôt animé d’un esprit plein d’optimisme, de confiance, mais aussi d’enthousiasme à l’endroit du président nigérien qui lui succède à la tête de cette force militaire constituée par les cinq Etats membres de la coalition. « Permettez que je dise ma totale confiance et conviction à la montée en puissance très prochaine du G5 Sahel, au moment de passer un relais assuré à notre frère et ami, le président Mahamadou Issoufou », a-t-il déclaré.
De son côté, le président nigérien a marqué sa satisfaction d’être à la tête du G5 Sahel sans toutefois oublier le challenge auquel il sera confronté. Il a par ailleurs exprimé sa détermination à oeuvrer à l’avènement de l’objectif escompté par ce groupement de forces composé du Niger, du Mali, de la Mauritanie, du Burkina Faso et du Tchad. « Je voudrais vous assurer de ma ferme détermination à travailler avec abnégation (…) Je m’emploierai avec détermination et engagement à intensifier les efforts pour rendre opérationnel l’ensemble des fuseaux de la force conjointe à travers, notamment, la dotation à l’équipement », a-t-il rassuré l’ensemble de l’assistance.
Étaient présents à ce sommet tenu à Niamey les cinq présidents des pays qui constituent le G5 Sahel, une délégation française conduite par la ministre des Armées, Florence Parly, et d’autres partenaires qui ont décidé d’accompagner cette coalition armée.
Pour rappel, le G5 Sahel a été institué en vue de lutter conjointement et efficacement contre les groupes terroristes qui sévissent dans les pays sahéliens de la sous-région ouest-africaine.