George Weah, était l’invité d’Emmanuel Macron, ce mercredi 21 février, au palais de l’Élysée. Lors de ce séjour, le président libérien a officiellement demandé l’aide de la France pour redresser la situation économique de son pays.
En visite à l’Élysée, George Weah appelle la France au secours
Fraîchement élu, George Weah n’ignore rien des épreuves qui l’attendent à la tête du Liberia. Le pays ruiné par la guerre civile et la population vivant en dessous du seuil de pauvreté, le nouveau Chef de l’État souhaite relever la situation économique de cette nation. Pour ce faire, Mister George entend tout de suite s’atteler à la tâche en s’attachant les services de bailleurs de fonds étrangers.
Pour son premier voyage officiel hors d’Afrique, l’ancienne gloire du ballon rond s’est rendu à Paris (France) où il a été accueilli par le président français Emmanuel Macron. Les deux hommes ont échangé à l’Élysée.
À l’issue de cette entrevue, le successeur d’Ellen Johnson Sirleaf a donné les raisons de sa visite sur les bords de la Seine. George Weah a indiqué être venu chercher à Paris du soutien pour relancer l’économie de son pays, dont les besoins sont énormes, notamment en ce qui concerne les infrastructures, l’éducation et la santé.
« Aujourd’hui, je suis venu en France pour demander aux entreprises françaises de venir au Liberia pour nous aider. Je sais de quoi les Français sont capables de faire sur le plan du développement. Je veux offrir à mon peuple les mêmes opportunités et les mêmes chances de réussite que celles que la France m’a offertes », a-t-il déclaré.
Le président français, de son côté, a répondu favorablement à l’appel lancé par l’unique Africain sacré meilleur joueur du monde. « L’implication de la France pour aider au financement des infrastructures en particulier, au-delà des engagements strictement bilatéraux, se fera dès cette année. Les initiatives que nous avons prises en particulier sur le sport et le financement, à travers diverses facilités, seront effectives dès cette année », a assuré le Chef de l’Élysée à son hôte.