Gilles Huberson a officiellement pris fonction en qualité d’ambassadeur de France en Côte d’Ivoire en septembre dernier. Six mois après son installation sur les bords de la lagune Ébrié, le diplomate français vient de régler un vieux conflit opposant le Groupe scolaire Paul Langevin et Koudou Dago, apprend-on de La Lettre du Continent.
Les premiers bons points de Gilles Huberson à Abidjan
L’ambassadeur Gilles Huberson a succédé à Georges Serre en septembre 2017. Ce dernier avait passé plus de cinq années en poste à Abidjan et entretenait des relations privilégiées avec le président Alassane Ouattara. Aussi, le président ivoirien s’opposait quelque peu au départ du diplomate qui lui a permis de consolider son pouvoir après une crise postélectorale très meurtrière. Mais sur insistance des autorités françaises, le nouvel ambassadeur s’est finalement installé sur les bords de la lagune Ébrié.
L’ex-ambassadeur de France au Mali n’a donc pas perdu le temps pour faire l’état des lieux et imprimer, d’une marque indélébile, sa mission en Côte d’Ivoire. C’est ainsi que l’ancien gendarme s’est saisi de l’affaire Koudou Dago c/ le Groupe scolaire Paul Langevin pour trouver une solution définitive à ce contentieux.
En effet, les époux Dalquier Maurice et Dalquier Oudart Chantal, propriétaire dudit établissement sis à Marcory zone 4/c, était opposé à Koudou Dago, le propriétaire du site qu’occupe cette école. Ce dernier avait menacé de perturber l’année scolaire 2017-2018 au cas où la justice ivoirienne ne fait pas droit à sa demande. Il reproche par ailleurs au couple Dalquier de n’avoir pas respecté le contrat de bail en vertu duquel ceux-ci devraient lui rétrocéder son terrain à l’expiration des onze années consécutives du contrat signé le 1er décembre 1999. Mais les propriétaires de l’établissement avaient refusé de s’exécuter à l’échéance.
Le nouvel ambassadeur français Gilles Huberson a donc réglé ce contentieux opposant les deux parties depuis belle lurette. Cette intervention salutaire lui donne ainsi toute la pleine mesure de sa présence à Abidjan. Car, il lui faudra marquer davantage son territoire pour prétendre approcher la barre que son prédécesseur a placée à un niveau très élevé dans les relations diplomatiques entre la Côte d’Ivoire et France