La Société ivoirienne de raffinage (SIR) et la Société nationale burkinabè des hydrocarbures (SONABHY) ont convenu mercredi, sur un projet d’accord prévoyant une augmentation du volume contractuel d’énergie du Burkina, qui passera de 175.000 à 400.000 tonnes par an, ont indiqué les deux pays, dans un rapport conjoint.
Un projet d’accord énergétique entre le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire
La Côte d’Ivoire et le Burkina Faso, ont dans le domaine d’énergie,convenu d' »un projet d’accord prévoyant notamment une augmentation du volume contractuel entre la Société ivoirienne de raffinage (SIR) et la Société nationale burkinabè des hydrocarbures (SONABHY) qui passera de 175.000 à 400.000 tonnes par an, et (sera) soumis à l’approbation des autorités de tutelle de chacune des entreprises ».Ce rapport conjoint intervient à l’issue de la deuxième réunion du comité conjoint de suivi et d’évaluation des décisions et recommandations du Traité d’amitié et de coopération (TAC) entre la Côte d’Ivoire et le Burkina, qui s’est tenue du 9 au 11 avril à Abidjan.
Toujours dans du domaine énergétique, précisément, celui l’électricité, les deux pays ont décidé qu’ « après l’achèvement des travaux de construction de la ligne 225 kV Laboa-Boundiali-Ferkessédougou, prévus au 2ème trimestre 2018, qu’une augmentation de 90MW de puissance d’électricité sera fournie au Burkina Faso, a indiqué la partie ivoirienne.
Le Burkina dépendant de la SIR en matière d’électricité
Le Burkina, est très dépendant des importations d’électricité, en particulier de la Côte d’Ivoire qui lui fournit annuellement en moyenne 70 MW.Chaque année, les deux principales villes du pays,Ouagadougou et Bobo-Dioulasso, sont confrontées à des périodes de délestages entre mars et juin, qui plombent les activités économiques.
L’interconnexion électrique qui existe entre la Côte d’Ivoire et le Burkina est officiellement entrée en service en avril 2001 (avec Bobo-Dioulasso comme première ville bénéficiaire), pour pallier le déficit d’électricité que connaît Ouagadougou.