Une étude de l’Association internationale du transport aérien (IATA) sur la libéralisation des services aériens en Afrique indique que si seulement 12 économies africaines s’ouvraient l’une à l’autre, les tarifs des billets d’avion chuteraient jusqu’à 35% et 5 millions d’Africains en plus pourraient se permettre de voyager par air ;quelque 155 000 nouveaux emplois directs et indirects supplémentaires seraient créés et 1,3 milliard de dollars supplémentaires seraient ajoutés au PIB du continent.
l’IATA appelle à une implémentation rapide du ciel unique africain
C’est la position qu’a soutenu Adefunke adeyemi, responsable régionale des relations extérieures IATA au cours des travaux de la conférence Aviation Africa 2018 qui a ouvert ses portes hier mardi 17 avril 2018 au Caire en Égypte.
À en croire Adefunke adeyemi, le Marché unique du transport aérien africain (MUTAA) est une opportunité de croissance pour les économiques Africaines.« L’aviation doit transformer l’Afrique, le MUTAA est un ingrédient pour faire de cette transformation économique – fondamentale et significative ».
Le secteur de l’aviation en Afrique soutient actuellement près de sept millions d’emplois et contribue à hauteur 80 milliards de dollars de PIB.Pour elle,«l’aviation est un business de liberté qui connecte les familles et stimule les échanges commerciaux entre pays ».
« Le temps est une factrice critique, les États encore réticents doivent aller dès maintenant au MUTAA s’ils veulent tirer profit des bénéfices du ciel unique » a-t-elle indiqué.
Pour rappel, le Marché unique du transport aérien africain (MUTAA) a été officiellement lancé le 28 janvier 2018 à Addis-Abeba en marge du 30e Sommet des Chefs d’État et de gouvernement de l’Union. Pour l’instant, 23 pays ont officiellement adhéré au ciel unique africain.