Le Bureau national de la Coordination nationale des enseignants du supérieur et chercheurs de Côte d’Ivoire (CNEC), menace d’observer « un arrêt de travail, à partir du 1er mai, pour réclamer entre autres des « indemnités de logement », si ses courriers adressés au Premier ministre ivoirien, Amadou Gon Coulibaly à cette fin restaient « sans suite ».
Les enseignants-chercheurs membres de la CNEC expriment leur mécontentement
Depuis plusieurs années, la CNEC, a réclamé au gouvernement ivoirien une « indemnité de logement » des enseignants-chercheurs et chercheurs de Côte d’Ivoire. « Les enseignants-chercheurs et chercheurs de Côte d’Ivoire ont décidé d’observer un arrêt de travail de travail après le 1er mai 2018 si rien n’est fait », mentionne le communiqué signé du professeur N’Guessan Kouamé.
Le 17 avril, le syndicat des enseignants chercheurs, avait lancé des activités pour la revalorisation substantielle de l’indemnité de logement des sections d’Abidjan.
Le secrétaire général de la CNEC, a expliqué dans cette note que « deux courriers » ont été adressés au Premier ministre Amadou Gon Coulibaly, « sont restés sans suite ».
A travers un programme de tournée vers les autres sections, le secrétaire national a rappelé qu’en plus du « stock des arriérés », s’ajoute cette « indemnité » qui vise à améliorer « les conditions de vie et de travail de ses membres ».
A l’issue d’une rencontre avec les membres des sections de la CNEC, ceux-ci ont donné « quitus au Bureau exécutif national (Ben) de prendre toues disposition nécessaires et légales pour faire aboutir la revendication ».
Le 04 mars, le secrétaire général de la section Korhogo de la CNEC, N’Guessan Kouamé, a annoncé une grève de protestation du « 12 au 14 mars », pour dénoncer « la mauvaise gouvernance des dirigeants » de ces institutions universitaires.
Le lendemain, la section d’Abidjan menée par Johnson Kouassi Zamina a « démenti ce mot d’ordre de protestation », estimant que « les décisions d’une telle ampleur ne sont prises qu’en Assemblée générale ».
« Depuis 2012 », la CNEC est confrontée à un conflit de leadership de ses leaders, pour le contrôle de ce syndicat.