La ministre ivoirienne de la Salubrité, de l’environnement et du développement durable, Anne Ouloto, a reçu jeudi à Abidjan 256 équipements de salubrité (camions de ramassage des ordures) devant servir de ramassage des ordures dans la capitale économique.
Anne Ouloto réquisitionne plusieurs camions de ramassage.
« L’arrivage de 256 équipements de salubrité (camions et voitures de marque IVECO) et 350 caissons neufs a été constaté jeudi au quai 17 du Port autonome d’Abidjan par Mme le ministre de la Salubrité, de l’Environnement et du Développement », indique le site internet du ministère.
Le ministère a acquis des camions-tasseurs, de camions-poubelles, de camions-ateliers, de camions-grues, de camions bennes basculante et des balayeuses, qui devraient permettre la « modernisation du système de propreté à Abidjan », a déclaré Anne Ouloto.
Dans le processus d’assainissement de la ville d’Abidjan, la propreté de la capitale économique a été confiée à deux opérateurs qui sont Ecoti-SA et Eburnie.
La commune a été scindée en deux secteurs (secteur 1 et 2). Le secteur 1 comprend les communes situées au Nord-est d’Abidjan (Abobo, Anyama, Cocody, Bingerville, Plateau), et confiées à l’entreprise tunisienne (Ecoti-SA).
L’entreprise portugaise (Eburnie), a quant à elle, la charge de ramasser les ordures des communes situées au Nord-ouest de la ville (Adjamé, Attécoubé, Yopougon et Songon) et de quatre autres communes à Abidjan Sud (Treichville, Koumassi, Port-Bouaët et Marcory).
Selon M. Jalel Nafti, Directeur général de Ecoti-SA, « l’objectif, c’est de collecter 100% des déchets produits », ajoutant que « ces appareils entreront très bientôt en service pour le bonheur des Ivoiriens ».
Le premier Centre de valorisation et d’enfouissement technique (CVET) d’ordure de Côte d’Ivoire, dont la construction avait été lancée mi-mars à Kossihouen dans le district d’Abidjan, sera opérationnel dès juillet 2018, avait annoncé la ministre de la Salubrité, de l’environnement et du développement durable, Anne Ouloto.
La ministre a expliqué que l’ouverture du centre d’enfouissement et « le jour où les Ivoiriens verront ces camions en circulation », ce jour-là, elle se sentirait heureuse