La Banque mondiale (structure financière internationale), a décidé samedi d’apporter un « appui urgent de cinq milliards de FCFA » au gouvernement ivoirien qui fait face depuis plus d’un mois à une pénurie d’eau à Bouaké (Centre, deuxième ville de la Côte d’Ivoire).
La banque mondiale vole au secours des populations du Centre ivoirien
Les populations de Bouaké sont privées d’eau depuis des semaines en raison de l’assèchement du lac qui alimente 2/3 des habitants.
Dans son discours du 1er mai, à l’occasion de la fête du travail, le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara avait annoncé la visite à Bouaké d’une mission de la Banque mondiale pour examiner le financement des différents projets pouvant permettre le retour au plus tôt de l’eau potable dans cette ville.
La Banque mondiale trouve la situation grave et nécessite un besoin urgent
« La situation est grave. C’est sérieux et on a besoin d’une réponse très urgente « , a affirmé Pierre Laporte, directeur des opérations de la Banque mondiale pour la Côte d’Ivoire, avant d’annoncer un appui financier de 5 milliards de FCFA, pour trouver « une solution d’urgence » à cette pénurie d’eau.
Le président ivoirien qui a dit souffrir de cette situation, a évoqué comme solutions urgentes, l’envoi de « 15 camions-citernes » et « une dizaine de forages en cours de réalisation » pour approvisionner les habitants en eau.
En plus de l’engagement de la Banque mondiale, l’Etat prend des initiative
Les autorités ivoiriennes ont également décidé d’installer « une unité de traitement » d’eau « sur la rivière Kan et une autre sur le lac de Gonfreville », à proximité de Bouaké.
« La solution définitive demande de recueillir l’eau à partir du lac de Kossou situé à environ 50 kilomètres de Bouaké, a relevé M. Ouattara, dans son discours, à l’occasion de la fête du travail.
En Côte d’Ivoire, le gouvernement vise un taux d’accès à l’eau potable de 95% en 2020 contre 81% en 2018, et 50% en 2011, selon le président de la république de Côte d’ivoire,Alassane Ouattara.