Le président de l’Angola président João Lourenço, qui a pris ses fonctions en septembre, s’est engagé dans un processus de privatisation de près de 70 entreprises nationales afin de réduire l’intervention de l’État.
Angola: TAAG Angola Airlines pourra être privatiser
Frappé par la chute du prix du pétrole au cours des quatre dernières années, avec une dette de près de 70% du PIB, l’Angola cherche des stratégies pour relancer l’économie nationale.
« Le gouvernement a l’intention de vendre la totalité de ses intérêts dans ses sociétés dont la majorité opèrent dans le secteur industriel », a indiqué le prospectus, dont nous avons reçu copie.
Selon la politique à long terme du gouvernement, « les entreprises qui ne sont pas tenues de rester sous propriété publique devraient éventuellement être privatisées ».
Citant des sources gouvernementales, Reuters indique que les ports angolais, le transporteur national TAAG, la banque BCI et la compagnie d’assurance ENSA pourraient être privatisés partiellement ou totalement.
Le président Lourenço vise ainsi à relancer la croissance de l’Angola en ouvrant l’économie aux investisseurs étrangers et en diversifiant les sources de revenus, dont le pétrole représente actuellement 95% des exportations.
Rappelons que l’Angola est en train de lever 3 milliards de dollars par le biais de deux émissions d’euro-obligations, lançant 1,75 milliard de dollars en billets de 10 ans à 8,25% et une tranche de 1,25 milliard de dollars en 30 ans à 9,375%.