Le pagne traditionnel ivoirien célébré sur 3 jours à Abidjan

La première édition des journées du pagne traditionnel ivoirien (JPTI) se tiendra, du 24 au 26 mai 2018, au musée de la civilisation du Plateau (centre des affaires d’Abidjan), a annoncé la promotrice de cet événement culturel, Chantal Guireaud, par ailleurs, présidente de la Fédération ivoirienne des textiles traditionnels (FITT), face à la presse.

Promouvoir le pagne traditionnel ivoirien, pour l’autonomisation des femmes

‘‘L’édition 2018 de la JPTI a pour thème «Textile traditionnel et valorisation du pagne traditionnel ivoirien : enjeux et perspectives pour l’autonomisation des femmes en Côte d’Ivoire », a indiqué Mme Guireaud.

‘‘Nous voulons montrer à travers ce thème, que la participation et le maintien des femmes dans ce secteur d’activité sont un gage pour leur autonomisation’’, a expliqué la promotrice, estimant que ces femmes ‘‘sont présentes dans toute la chaîne de valeur de ce secteur’’ en Côte d’Ivoire.

Les journées du pagne traditionnel ivoirien réuniront, trois jours durant sur un même espace, des tisserands et artisans des différentes régions de la Côte d’Ivoire et d’autres pays de la sous-région, dont le Burkina, le Mali.

‘‘La Côte d’Ivoire et ces pays hôte échangeront sur les enjeux, les défis et les perspectives de la prise en compte des produits textiles traditionnels dans les échanges commerciaux et leurs usages culturels’’, a affirmé Mme Guireaud.

Les journées du pagne traditionnel ivoirien seront essentiellement centrées sur les usages multiformes du pagne traditionnel ivoirien en vue de sa promotion et de sa vulgarisation auprès de la population, des décideurs économiques et culturels, ainsi qu’auprès des institutions en charge de la valorisation du patrimoine culturel et artisanal du pays.

Organisées par les artisans du textile traditionnel des différentes régions de la Côte d’Ivoire regroupés au sein de la FITT, en collaboration avec la structure KEHANON, les JPTI visent à valoriser les produits du textile traditionnel ivoirien en vue d’en faire un puissant levier d’autonomisation des femmes ivoiriennes.