Du 1er janvier au 21 mai, plus de 40.000 personnes ont été interpellées dans des fumoirs en Côte d’Ivoire, dont 248 déférées, lors de l’opération de sécurisation « épervier 3″ lancée en 2017, a appris ALERTE INFO, auprès d’une source sécuritaire.
Opération épervier 3,plusieurs personnes interpellées.
De janvier à mai, 40.073 personnes ont été interpellées sur l’ensemble du pays dans des fumoirs dont 248 ont été déférées.
En ce qui concerne les stupéfiants, les forces de l’ordre ont saisi 1.072 kg d’héroine et 1.059 kilogrammes de cannabis et détruit 1.554 fumoirs.
Huit armes à feu dont cinq pistolets automatiques et trois fusils de calibre 12 et des munitions, 5.011 couteaux, machettes, ciseaux ont également été saisies.
L’opération policière dénommée « épervier » est une action conjointe des forces de Défense et de sécurité, en vue de protéger les populations vivant en Côte d’Ivoire contre les enfants en conflits avec la loi, communément appelés « microbes, et toutes formes de criminalités.
Pas moins de 9.500 personnes ont été interpellées et 195 fumoirs détruits, au cours de l’opération « Epervier 2 », initiée en juillet 2016 pour la sécurisation du district d’Abidjan, a annoncé vendredi Allani Kouassi, commissaire principal de la préfecture de police, lors d’un point de presse.
Le bilan à mi-parcours de l’opération « Epervier 2″, qui a débuté le 15 juillet 2016, s’élève à 9.500 personnes interpellées dont 107 déférées aux parquets des communes du Plateau (quartier d’affaires d’Abidjan) et de Yopougon (Est), selon la zone dans laquelle ils ont été pris. 195 fumoirs ont été détruits et 10 bandits abattus.
Epervier 2 » avait par ailleurs permis de saisir 23 armes à feu dont 15 factices, 215 armes blanches, 723 munitions, 320 véhicules saisis.
Lors de cette opération 294 prostituées ont été interpellées et fichées. 19 travestis, 37 proxénètes déférés et 116 victimes ont été remises à l’ambassade du Nigéria. 1.500 grammes de cannabis, 4.350 boulettes de cannabis et 250 doses d’héroïne ont été saisis.
Des gangs de mineurs communément appelés « microbes », connus pour s’adonner à des vols et agressions sanglantes à l’arme blanche, sévissent dans des communes d’Abidjan, notamment à Abobo (Nord) et Yopougon (Ouest).