Le prix d’achat du coton-graine de premier choix a été maintenu à 265 FCFA/Kg pour la campagne 2018-2019 en Côte d’Ivoire, a annoncé mercredi à Abidjan le porte-parole du gouvernement, Bruno Koné, à l’issue d’un conseil des ministres.
Le prix du coton fixé à 265 FCFA/Kg pour la campagne 2018-2019.
« Pour la campagne 2018-2019, sur proposition du Conseil du coton et de l’anacarde, le prix d’achat du coton aux producteurs a été fixé à 265 FCFA/Kg en ce qui concerne le coton-graine de premier choix et à 245 FCFA/Kg (pour) le coton-graine deuxième choix », a dit M. Koné, soulignant que « ces prix sont les mêmes que ceux de l’an dernier, dans un contexte où la plupart des pays proches ont plutôt procédé à une baisse ».
Les projections du gouvernement pour la nouvelle campagne « indiquent une production de 442.800 tonnes, pour un rendement moyen autour de 1.200 kg par hectare (Ha) », selon lui.
Pour ce qui est du bilan de la campagne 2017-2018, Bruno Koné a évoqué une production de « 421.646 tonnes, avec un rendement de 1.261 Kg/Ha », ce qui représente « la deuxième performance » au niveau de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO).
M. Koné s’est réjoui de la « nette reprise de la production et de la productivité cotonnière », comparativement à la campagne précédente dont la production était de « 328.090 tonnes » pour un « rendement de 955 Kg/Ha ».
« Le niveau satisfaisant du rendement, conjugué avec le niveau acceptable des prix internationaux, ont permis de reverser aux producteurs un revenu brut en hausse de 25%, soit 108 milliards FCFA, contre 86 milliards » en 2017-2018, a-t-il poursuivi.
Le porte-parole du gouvernement a expliqué cette amélioration par « le démarrage effectif du zonage agro-industriel qui a été institué en décembre 2016 (…), de meilleures conditions climatiques ainsi qu’une meilleure qualité des semences utilisées ».
Bruno Koné a par ailleurs affirmé que « la mise en place du fonds de lissage et du soutien du prix aux producteurs, dont le processus est en cours, devrait permettre d’atténuer les variations des revenus des acteurs, notamment ceux des paysans producteurs« .