En 2018, les arrivées de présumés ivoiriens sur les côtes italiennes ont « significativement baissé », a indiqué dans un rapport l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), qui a enregistré au 7 juin 526 personnes contre 18.831 sur toute l’année 2017.
Le phénomène des migrants ivoiriens en partance pour l’Italie a énormement baissé selon l’OIM.
Ces dernières années, le nombre des ivoiriens présumés débarquant en Italie via la mer méditerranée était en constante hausse.
3.772 ont été enregistrés en 2015, 12.396 en 2016 et 18.831 en 2018.
Un an auparavant, le pays occupait le 4e rang.
« En 2016, le nombre de personnes se réclamant de la citoyenneté ivoirienne arrivant sur les côtes italiennes a bondi pour atteindre le chiffre de 13.000, soit une hausse de près de 230% entre 2015 et 2016, passant ainsi en quatrième position des pays d’origine d’Afrique de l’Ouest », explique l’OIM.
L’OIM dit avoir contribué en 2017 au retour volontaire en Côte d’Ivoire de plus de 1.400 migrants ivoiriens (80% de sexe masculin, 65% âgés de 19 à 30 ans).
70% des Ivoiriens de retour menaient une activité rémunérée avant leur départ et près de 30% d’entre eux indiquent être originaires d’Abidjan, la capitale économique ivoirienne toujours selon l’OIM.
En 2017, le gouvernement ivoirien qui a relevé que « le phénomène a atteint des proportions inquiétantes », a décidé, entre autres, d’organiser « des campagnes de sensibilisation », d’établir « une coopération technique entre l’Italie et la Côte d’Ivoire, pour l’identification des migrants présumés Ivoiriens dès leur arrivée sur les côtes italiennes », et de « renforcer des moyens de répression et de détection des réseaux de passeurs ».
Selon l’OIM, cette situation place la CI en « troisième position d’arrivée (des pays d’Afrique de l’Ouest) sur la route méditerranéenne centrale après le Nigéria et la Guinée.