A Ouaga, le gouvernement burkinabé a décidé de « ne plus venir en aide aux populations des zones inondables » de la capitale, estimant qu’elles ont été « suffisamment soutenues, sans toutefois chercher à quitter ces dites zones », dans une note.
A Ouaga, les inondations sont récurrentes en période d’hivernage
A travers un courrier transmis à Armand Béouindé, maire de la commune de Ouaga, la ministre burkinabé de la Femme, de la solidarité nationale et de la famille, Marie Laurence Ilboudo Marshal qui assure également la présidence du Conseil National de Secours d’Urgence et de Réhabilitation (CONASUR), a annoncé que cette institution n’interviendra plus dans les zones jugées comme inondables à Ouagadougou pour la gestion des mêmes situations.
Depuis plus d’une décennie, les inondations sont devenues récurrentes au Burkina Faso. Malheureusement, elles surviennent dans les mêmes zones dite ‘‘inondables’’ et affectent presque les mêmes populations qui bénéficient chaque année de l’assistance du CONASUR’’, a indiqué la ministre, appelant ‘‘les populations de ces zones à risque à prendre toutes les dispositions pour protéger leurs vies et leurs biens’’.
Le 21 mai 2018, tous les arrondissements de la capitale burkinabé avaient été touchés par des inondations qui ont endommagé plusieurs ouvrages de franchissement.
A la suite de cette catastrophe, Les habitants des quartiers Bassinko et Nonsin de Ouagadougou ont exprimé leur mécontentement au cours d’une marche pour interpeller les autorités communales de la ville de Ouagadougou sur leur situation.
Armand Béouindé, maire de la commune de Ouaga, avait annoncé une vague de déguerpissement dans plusieurs zones, et lancé un appel au civisme aux populations burkinabè demandant à chacun d’assumer ses responsabilités partout où elles vivent.
Ces deux quartiers comme bien d’autres de la capitale burkinabè sont difficiles d’accès à cause du mauvais état de la voie.
Le 1er septembre 2009, Ouaga a connu des inondations qui ont fait au moins 150.000 sinistrés.